Mutinerie au Congo, Chapitre 05
Datte: 28/01/2024,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: byHBuff, Source: Literotica
... bien les sœurs Verchères de vue; ces sales petites snobs passent toujours dans la rue sans le voir; Nestor a très hâte de leur enseigner l'envers de la médaille. Armand a hâte de plonger dans des filles aussi jeunes et fraîches en transgressant toutes les règles sociales d'un seul coup de bite.
Le sous-lieutenant Nkongolo et le caporal-chef Mpanga organisent efficacement leur attaque, l'absence de plus haut gradés aidant. Ils garent les camions ni trop loin, ni trop près, et débarquent en silence, sous la lumière d'une lune encore presque pleine. Ils confient la garde des deux camions à deux soldats qu'ils savent homosexuels, mais les deux rouspètent, car ils aimeraient bien enculer le père de famille blanc. Le lieutenant leur annonce qu'on va venir les relever dans une heure.
Comme des panthères à la chasse, la bonne vingtaine de soldats, le visage sombrement éclairé par cette belle lune d'Afrique, se déploient et convergent en catimini sur la maison des malheureux, qui ne connaissent pas encore leur malheur. Le lieutenant vient de rappeler à tout le monde les ordres stricts du colonel Bobozo : aucun mal ne doit être fait aux animaux de compagnie, pas même aux oiseaux; il y a de grosses moufles de cuir épais pour enfermer ou enchaîner les chiens si besoin est. Et pas de torture non plus, à part peut-être la chaleur de leur semence au visage des Blanches.
Les hommes étant tous en position, le lieutenant a le soldat Khonde avec lui; Khonde est serrurier. Dans ce ...
... village où rien n'arrive jamais, les portes d'entrée ne sont guère coriaces. Une fois la serrure doucement vaincue, le lieutenant et ses hommes font irruption chez les Verchères dans un léger roulement de bottines sur le parquet ciré.
Tel le venin d'une vipère noire, ils se répandent dans la maison. Pas de chien; juste une cage avec un serin. C'est parfait. Le sous-lieutenant se dit que les filles vont bientôt chanter plus haut et fort que ce petit oiseau safran au matin.
Le père, ingénieur électricien, et sa femme sont brusquement réveillés par des nègres en uniforme beige; un caporal leur met son arme sous le nez et leur ordonne de les suivre dans la salle de séjour. De l'autre chambre fusent de hauts cris de filles terrifiées : les soldats congolais ont trouvé ce qu'ils venaient chercher.
« Ne faites pas de mal à mes filles! Je vais vous donner de l'argent, ma montre même, mais de grâce... »
« Ta gueule, sale Blanc! » tonne le caporal Bukasa, un très grand type aux allures de joueur de foot professionnel, qui est effectivement un excellent footballeur amateur. Il menace le pauvre père de famille, qu'il escorte avec quatre hommes, lui et sa femme, jusqu'à la salle de séjour.
Jeannine Verchères ne comprend pas du tout ce qui se passe quand les mutins armés la réveillent, elle et sa sœur cadette. Charlotte est tout hébétée. Rêve-t-elle? Elle a très peur. Ce doit être des démons qui peuplent un cauchemar; elle va sûrement s'éveiller et se lever pour aller boire un ...