Gourdasse
Datte: 20/01/2024,
Catégories:
fh,
hplusag,
Collègues / Travail
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
entreseins,
Oral
pénétratio,
fsodo,
occasion,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... rigueur, il pourrait conforter les vieux clients, mais c’est inutile puisqu’ils sont déjà clients. En aucun cas il n’est capable d’en séduire de nouveaux, de plus jeunes, ceux que l’on voudrait bien toucher sans y parvenir. Elle propose donc une campagne bien orchestrée, multimédia, avec suivi et piqûres de rappel régulières, et elle termine par une proposition de charte graphique rénovée qui me laisse un peu pantois. C’est pas mal du tout, à quelques détails près, mais ça tient rudement bien la route. Là, je ne suis plus étonné, mais baba ! Sous son air gourdasse, cacherait-elle un réel talent ? Je la regarde en plongeant droit dans ses yeux verts :
— Et vous avez fait ça toute seule ?
— Ben… évidemment ! J’avoue que je me suis fait corriger par mon ancien prof de comm. Mais il a juste rectifié deux ou trois choses, une taille de caractères et un équilibre de couleurs. C’est tout.
— Eh bien là, je vous tire mon chapeau.
— Merci…
Encore ce p… de rire à la Shirley, que ça m’agace ! J’ai encore des doutes sur la réalité de son travail personnel et je me dis qu’il serait bon de tirer les choses au clair avant d’aller plus loin. Parce que forcément, ce qu’elle propose ne peut pas se réaliser isolément, il faut impliquer le niveau régional, voire national, pour se lancer dans une « révolution » comme celle-là. Le temps a passé, il est presque dix-neuf heures, j’ai une idée :
— Vous êtes prise ce soir ?
— Nan, pourquoi ?
— Parce qu’un tel boulot, ça se fête. Et puis ...
... il faut qu’on discute des suites à donner. Je vous invite à dîner si vous le voulez bien.
— Ah ben oui, c’est sympa, pourquoi pas. Mais pas dans un truc trop chic ou alors il faut que j’aille me changer…
— Vous êtes parfaite comme ça. Et c’est un dîner de travail, n’est-ce pas ?
— D’accord, et puis c’est bien parce qu’on ne travaille pas demain. Je vais me remaquiller un peu quand même.
— Pas trop surtout, ce n’est pas carnaval !
— Hin-hin-hin… (rire idiot)
Je me rends compte que je suis un peu marteau d’avoir invité cette bécasse à dîner. Elle a l’air tellement gourde que je n’ose pas aller dans un endroit connu. En l’attendant, je cherche une adresse sur internet, un endroit convenable où je n’ai jamais mis les pieds. Je trouve un truc japonais à la sortie de la ville avec de bonnes appréciations, on va essayer.
Accueil en courbettes, bonne surprise c’est une « table chaude ». La déco est à chier, que des japonaiseries de plastique et de papier crépon. J’espère que la cuisine est meilleure. On s’assoit sur des chaises hautes, côte à côte autour d’une des quatre tables chaudes. Apéro : je prends un whisky, elle prend un de ces cocktails japonais, plusieurs couleurs pas mélangées dans un grand verre bordé de sucre avec des lychees piquées de petites ombrelles qui trempent dedans.
— Hum… C’est vachement bon, je vous assure. Tenez goûtez… Si, si, j’insiste.
— Pas mal en effet, c’est original.
Je me dis surtout que sucre et alcool vont la ratatiner très vite. ...