1. Veux-tu te connecter à mes rêves ?


    Datte: 09/01/2024, Catégories: ff, jeunes, couple, enceinte, bizarre, voiture, amour, dispute, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral jouet, sf, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... ne craignait pas d’en franchir l’enceinte au volant de son véhicule personnel, ni même de quitter celui-ci pour marcher sur les chemins abandonnés. Elle était toujours armée, et si besoin, elle savait se battre avec ses poings et ses pieds, et du haut de son mètre quatre-vingt-dix, elle maîtrisait parfaitement les sports de combat et les techniques d’autodéfense. Elle pratiquait au moins trois heures d’entraînement et de musculation par jour. Elle aimait sortir de la salle épuisée, ruisselante de sueur, et prendre une douche avec moi, tendrement. Aucune pilosité ne recouvrait son corps, ni cheveux, ni cils, ni sourcils ni poils pubiens, conséquence secondaire de la manipulation génétique qui l’empêchait de vieillir. Elle pouvait me soulever comme une plume pour m’embrasser à pleine bouche sous le jet d’eau chaude, pendant de longues minutes. J’aimais le parfum âcre de son effort et ce corps musculeux qui ne craignait plus rien.
    
    Un matin, je me suis retrouvée en cellule d’isolement à cause d’une bagarre à laquelle j’avais participé, parce qu’un groupe de cinq ou six filles pas plus vieilles que moi s’étaient moquées de ma démarche et de mon apparence qui trahissait que je ne venais pas du monde des Riches. Alors j’ai cogné avec mes poings et mes pieds, par surprise, et elles se sont retrouvées au sol, plus dépitées que réellement blessées : juste des lèvres qui saignaient, des bleus aux tibias, pas de quoi pleurer ; elles n’avaient qu’à me respecter. D’ailleurs, elles ...
    ... auraient pu se défendre, ayant le nombre de leur côté, mais elles n’ont pas bougé, pas même pour se protéger. À leur étonnement, j’ai bien senti que je venais de franchir une ligne rouge. Puis des drones sont apparus et m’ont saisie par les bras. Ils m’ont traînée vers une juge qui m’a à peine regardée et a prononcé une peine que je n’ai pas comprise.
    
    Dans la minute qui a suivi, j’ai été enfermée dans l’obscurité d’une pièce minuscule. À tâtons, j’ai constaté la présence d’un matelas, d’un robinet d’eau froide et de toilettes. Aucun son extérieur ne filtrait. Je pouvais crier autant que je voulais, tambouriner à la porte jusqu’à faire saigner mes mains, sans que personne n’intervienne. J’ignorais qu’une caméra infrarouge me surveillait dans l’obscurité. Je commençais à ressentir de l’angoisse, car j’ignorais combien de temps j’allais rester là. Heureusement, après un délai qui m’a paru des siècles, mais, en réalité, n’a pas dépassé quelques heures, Catherine est venue me libérer. Plus tard, j’ai su qu’elle avait dû payer une amende considérable pour me tirer de ce mauvais pas. Autrement, j’aurais pu croupir plusieurs semaines dans cette prison, sans nourriture : un jeûne auquel je commençais à me déshabituer. Sans se départir de sa douceur, elle m’a demandé de ne pas recommencer : bien que la parole soit libre jusque dans l’outrance, toute violence physique est absolument proscrite à l’intérieur de cette cité, en toute circonstance, même pour se défendre. Pour qui voulait se ...
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