1. Veux-tu te connecter à mes rêves ?


    Datte: 09/01/2024, Catégories: ff, jeunes, couple, enceinte, bizarre, voiture, amour, dispute, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral jouet, sf, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... je commandais comptait dix mille membres environ, en augmentation constante. Chaque jour, de nouvelles recrues nous rejoignaient, affamées, autant de nourriture que de justice, et résolues à se battre jusqu’à la mort. Nous les nourrissions – frugalement – avant de leur apprendre à manier la bêche et les armes dont nous disposons. Toutes apprenaient à lire et à écrire dans un français adapté à l’ère nouvelle. Certaines s’amputaient de leur sein droit pour mieux tirer à l’arc3. Dans les batailles que nous avions à livrer, malgré le déséquilibre technologique des forces en notre défaveur, mes troupes se défendaient avec l’énergie du désespoir, n’hésitant jamais à se sacrifier pour retourner le sort de l’affrontement. Leur fidélité m’obligeait à la plus grande rigueur personnelle. Ma ration quotidienne n’était pas plus copieuse que celle de la dernière de mes recrues, mais elle permettait que personne ne meure de faim. Mon lit n’avait pas plus de paille, et même lorsque j’avais dû prendre des décisions importantes toute la journée, je prenais mon tour de garde de nuit, comme les autres.
    
    La désertion n’existait pas, chacune étant libre de quitter le village quand elle le désirait, mais ce choix était rare, car il consistait à se retrouver seule pour mourir de faim. Cependant, je devais parfois punir les désinvoltes, les insouciantes, celles dont la négligence provoquait la mort de nos sœurs, comme en s’endormant au cours de leur garde. Il me fallait flageller, sans faiblesse. ...
    ... Souvent, même écrasée de honte et bien que pardonnée pour sa faute, la fautive me suppliait d’accepter sa participation à une mission suicide contre les Riches. J’ai dû blinder mon cœur pour exercer le pouvoir.
    
    Au cours de l’une de ces longues nuits de vigilance solitaire en haut d’une tour de guet, j’ai entendu un objet tomber à mes pieds. Surprise, je me suis accroupie pour le ramasser avec précautions, craignant l’explosion d’un de ces engins piégés que les Riches nous envoyaient parfois afin de saper notre moral. Rien de tel : il s’agissait bien d’un drone planeur, les plus craints, car silencieux et indétectables, mais celui-ci n’était pas armé. Il contenait une lettre qui m’était destinée.
    
    J’ai froissé cette lettre et l’ai aussitôt brûlée : il ne fallait pas que l’une de mes filles puisse la lire, au risque de laisser croire à une possible trahison de ma part. Aucune faiblesse n’était admise devant l’ennemie. D’ailleurs, cette proposition pouvait cacher un piège. Que pouvaient chercher les Riches chez nous, sinon la semence des derniers hommes qui peuplaient la Terre ? Ils n’étaient déjà plus que six par nous. Les sachant si précieux, j’étais obligée de les dispenser de combats pour les garder à l’abri de tout danger, car il n’était pas envisageable qu’ils fussent tués ou faits prisonniers. Leur virilité constituait le gage de survie de notre communauté, en leur conférant l’agréable rôle de reproducteurs. Pour sûr, ce trésor attirait la convoitise des Riches qui, ...
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