1. Le souper : hors d’œuvres et (d)ébats


    Datte: 01/01/2024, Catégories: ff, fplusag, campagne, fête, fsoumise, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Oral nopéné, uro, piquepince, lesbos, dominatio, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... ai pour deux minutes. Admirez plutôt la vue qu’on a depuis cet endroit. Par temps très sec, on dit qu’on aperçoit la mer.
    
    Il a beau faire beau, on ne la voit pas. En tout cas, pas aujourd’hui. Mais au-delà du maquis en contrebas, je contemple le moutonnement des collines vert sombre, émaillé de touches de vert clair, pins d’Alep et chênes pubescents dans leur compétition millénaire que révèle la saison. Je distingue les plateaux et leur patchwork de champs soulignés de haies touffues ou clairsemées. Je devine les vallées et les ravines de leurs flancs, stigmates chaque année renouvelés par le climat méditerranéen. De loin en loin, les murs blancs d’une ferme, les touches rose orangé, rouge brique, ou ocre jaune sale, des toits, et de-ci, de-là, la pointe trapue et grise d’un clocher.
    
    Le ciel est bleu, dégagé par le vent de la matinée. Le soleil est encore haut. Une chaleur douce frappe mes cuisses nues, et le bas de mon ventre qui se découvre lorsque j’essaie de me grandir pour scruter par-dessus la cime d’un arbuste. À l’ouest, quelques petits nuages blancs ponctuent l’horizon, une brume vaporeuse le voile à l’est, le midi est clair. Superbe !
    
    Une soudaine fraîcheur me fait frissonner. Je me retourne, pour croiser le regard de Colette qui m’a observée de dos dans cette longue contemplation du paysage qu’elle m’a offerte. Un cadeau dont je la remercie par l’expression d’un sincère émerveillement.
    
    Elle n’en doutait pas. Assise en tailleur sur le tapis de sol ...
    ... improvisé, elle voyait autre chose.
    
    — Vous avez un joli cul, Chantal. Vous devriez le muscler un peu, il embellirait.
    
    Il n’y a pas mieux pour vous ramener sur terre après s’être élevée vers les splendeurs de la nature. Je me contorsionne pour jeter un coup d’œil sur mes fesses.
    
    — Vous croyez ? J’ai un peu de cellulite, oui, mais ce n’est pas bien grave. Si ?
    — Non, ce n’est pas grave. C’est dommage. Une bonne promenade chaque jour raffermirait tout ça. Et vous souffleriez moins dans les montées !
    
    Touchée ! Je souris en bonne perdante et je pince fortement la peau sous ma main. Hum, en effet, ça boursoufle… Pas très esthétique, c’est vrai. Il faut bien admettre que je ne me suis pas beaucoup soucié de mon physique ces dernières années. Un peu par provocation, je relève le pan de ma tunique.
    
    — Et ma chute de reins, que trouvez-vous à lui critiquer ?
    — La chute de reins ça va, rit-elle. Mais ce qui la couvrait est trempé ! Mettez ça à sécher sur une branche le temps qu’on reparte. Passez quand même la robe, au moins pour couvrir les épaules, sinon vous risquez d’attraper froid en m’écoutant vous raconter la suite que vous attendez.
    
    Je lui obéis sans gêne avant de récupérer stylo et bloc-notes. Elle m’invite à me poser face à elle et je m’installe, jambes repliées talons aux fesses, à son exemple. (« On n’a plus rien à se cacher », comme dit la chanson, n’est-ce pas ?) Le genou me servira de support pour écrire.
    
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    Aloïse se tenait, ...
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