1. Le souper : hors d’œuvres et (d)ébats


    Datte: 01/01/2024, Catégories: ff, fplusag, campagne, fête, fsoumise, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Oral nopéné, uro, piquepince, lesbos, dominatio, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... d’acheter toute culotte, pourvu qu’elle ait été utilisée et non lavée. Qu’une lesbienne invétérée soit, elle aussi, émue par les senteurs d’un gousset est plutôt logique. Pour être honnête, lorsqu’il m’arrive de renifler le mien, l’excuse d’en vérifier la netteté n’est peut-être qu’un prétexte.
    
    Colette m’a laissé suivre tranquillement le cours de mes pensées. En fait, elle s’applique à ne pas manquer la bifurcation qu’elle cherche. Je le comprends en voyant le sentier qu’elle m’indique : c’est une draille presque entièrement dissimulée par un rideau d’arbustes.
    
    — Ce n’est guère connu que des chasseurs, triomphe-t-elle, et des sangliers. Les deux ou trois premiers mètres de broussailles assurent la discrétion. Faites bien attention à ne pas vous accrocher. Après, ça s’élargit.
    
    Elle m’aide à franchir l’obstacle, puis, son blouson à l’épaule, elle me précède allègrement. Ça s’est élargi, oui, mais ça monte ! Je n’ai pas des mollets de chasseur, moi. Au bout d’un moment, je peine à suivre. Colette grimpe comme une chèvre, tandis que je souffle et que je sue derrière elle.
    
    — Faites comme moi, quittez ce blouson. Vous serez plus à l’aise.
    — J’ai peur d’abîmer la robe.
    — Enlevez-la aussi…
    
    Ben tiens, elle en a de bonnes ! La tunique est un peu courte pour se contenter d’elle seule, et d’ailleurs pas plus résistante que la robe. Elle ne pense quand même pas me proposer de la quitter aussi ? Je me gèlerais, et j’aurais l’air fine si on croise un chasseur !
    
    — Je ...
    ... plaisantais, me rassure Colette, ravie de l’effet de sa taquinerie. Vous pouvez rester en robe sans trop de risque de l’effilocher. D’ailleurs, nous y sommes presque. Encore un petit effort, courage !
    
    En effet, le sommet est tout proche. Tant mieux, car les calories absorbées m’ont mise en nage. Je dévale en glissade sur la ligne d’arrivée pour me retrouver dans une flaque de soleil.
    
    Ma guide me vante les mérites de sa trouvaille, une clairière au pied d’un banc rocheux. Un repli de terrain boisé l’abrite des vents dominants. La petite falaise calcaire, exposée aux rayons depuis le matin, lui restitue sa chaleur. Une trouée dans les arbres vers le couchant la baigne de lumière. Enfin, summum du luxe en ce pays de soif (d’eau, au moins !), une infime résurgence souterraine entretient un tapis de mousse et d’herbe, libre de toute épine. Un lieu de rêve, en somme.
    
    — Ici, on appelle ce genre d’endroit « un petit Nice », m’explique-t-elle en m’encourageant à m’étendre. N’hésitez pas à vous délester de la robe, si elle vous pèse. La saison de la chasse est passée, et celle des promeneurs n’a pas commencé… J’aurais dû emporter quelque chose pour nous asseoir à l’aise, mais ma jupe étalée sur les blousons fera l’affaire !
    
    Sans plus de façons, elle la dégrafe et la dispose soigneusement, les fesses en l’air sous le pull. Je passerais pour une cruche si je ne l’imitais pas. Vêtue donc, maintenant, ras la touffe, je lui propose mon aide, qu’elle décline.
    
    — Pensez donc ! J’en ...
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