1. Primæ noctis


    Datte: 01/01/2024, Catégories: fh, jeunes, religion, uniforme, Oral pénétratio, attache, fouetfesse, mélo, aventure, fantastiqu, historiqu, fantastiq, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... J’essaie aussi de lui inculquer quelques connaissances, en théologie, à respecter notre Seigneur, à lire et écrire, ainsi qu’à manier les chiffres.
    — Diantre, voilà un homme selon mon cœur.
    
    Il laissa passer quelques instants, observant Béranger qui ne savait quelle attitude adopter. Le roi se leva :
    
    — Béranger, écuyer de messire Jean Aymar de Vauquonery, veuillez-vous agenouiller.
    
    Le jeune homme se demandait ce que le souverain avait en tête. Le roi sortitEndurance de son fourreau, et d’une voix forte et claire déclara :
    
    —Béranger du Charles, de par ma volonté… il posa la lame sur l’épaule gauche du jeune homme…Je vous fais le métal toucha l’épaule droite…Chevalier… ajouta-t-il en retouchant l’épaule gauche.
    — Je jure de défendre notre Dieu et mon Roi, auquel je prête allégeance, répondit Béranger tout ému.
    
    Le chevalier Jean Aymar toussota légèrement, attirant l’attention du souverain.
    
    — Oui, Vauquonery, vous désirez intervenir.
    — Votre majesté, je viens de me rendre compte que je ne suis plus à même de combattre avec efficacité, de défendre mes sujets et mes terres, et surtout servir le royaume, dit-il en montrant ses blessures. Aussi avec votre bénédiction, j’aimerais transmettre mes biens au Chevalier Béranger, je n’ai point de descendance, ni proche ni éloignée, je me retrouve ainsi dernier de ma lignée. Je sais que Béranger saura prendre soin de mes sujets.
    — Mais qu’allez-vous faire, où irez-vous ?
    — Je vais me retirer en l’abbaye de Mazan, prier ...
    ... pour le repos des âmes des défunts et panser mes blessures de l’esprit et du corps.
    — Qu’il en soit ainsi, acquiesça Philippe Auguste, et j’ajouterai que pour ma part je vous fais donc Seigneur de Vauquonery, mais aussi de La Loubière, et je vous alloue cinq mille ducats d’or.
    — Dieu bénisse votre Altesse, dit Béranger d’une voix altérée, toujours agenouillé.
    
    Le tout nouveau Chevalier reçu un parchemin paraphé de la main du roi, certifiant son tout nouveau titre, ainsi que ses nouvelles possessions.
    
    Béranger resta quelques jours auprès du roi et de sa cour le temps de panser les blessures et laisser souffler les hommes, le roi intronisa un nouveau seigneur en Vivarais qui prêta allégeance au souverain. Les troupes rejoignirent leurs fiefs respectifs et le roi, Paris.
    
    Béranger et sa troupe accompagnèrent le Frère Jean Aymar à l’abbaye Cistercienne de Mazan, où les adieux furent émouvants.
    
    Puis la troupe reprit le chemin de leur petit bourg, trajet qui leur prit une semaine, ralentie par la lenteur des charrois de l’intendance et les blessés.
    
    Le dimanche, ils virent le château où flottait les couleurs des Vauquonery, enfin de retourchez eux. Même le soleil semblait heureux de les voir revenir.
    
    †††
    
    Lorsqu’ils entrèrent dans le bourg, ils furent surpris de trouver les rues pavoisées mais vides.
    
    Ils découvrirent pratiquement toute la population de la cité massée devant l’église, trop silencieuse selon Béranger, habitué aux exclamations et galéjades de ses ...
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