Primæ noctis
Datte: 01/01/2024,
Catégories:
fh,
jeunes,
religion,
uniforme,
Oral
pénétratio,
attache,
fouetfesse,
mélo,
aventure,
fantastiqu,
historiqu,
fantastiq,
Auteur: Radagast, Source: Revebebe
... royales semblaient prendre le dessus, des chevaliers adverses camouflés sortirent des bois environnants et chargèrent le flanc Est, provoquant une telle confusion que le roi se retrouva presque esseulé dans un méandre, acculé sur les berges de la rivière, entouré de juste une dizaine de ses féaux, isolé du reste des troupes.
Voyant cela, Béranger n’écouta que son courage et rameuta ses compères autour de lui.
— Holà, les amis, suivez-moi. POUR LE ROI !
— Pour le ROI, pour Messire Béranger, hurlèrent-ils à pleins poumons en se jetant comme de fauves sur l’arrière des adversaires.
Surpris, ceux-ci ne surent comment gérer à la fois le roi et ces furieux, arrivés d’on ne savait-où. Blessé, le cheval royal ne pouvait plus porter son cavalier, aussi le jeune homme invita le monarque à le rejoindre sur la croupe de Prune.
Accroché d’un bras à la taille de Béranger, le roi Philippe continuait à se battre, frappant de taille et d’estoc à l’aide de sa lourde épée baptiséeEndurance.
Gabin vit l’étendard royal à terre, il le ramassa et le tendit à Béranger :
— Protège-le, lui intima-t-il.
— POUR LE ROI, hurlèrent-ils tous en chœur.
C’est ainsi que Béranger traversa les troupes ennemies, tenant haut les couleurs de son monarque :D’azur à six fleurs de lys posés, 3, 2 et 1, entouré de ses amis et de Philippe II qui frappait de dextre et de senestre comme un damné.
Mieux, le remue-ménage attira à eux le prince Charles de Largears. Mal lui en prit, il fut balayé ...
... comme fétu, lui et son entourage, par la furieuse charge adverse de dix chevaliers et de gens à pied. Il reçut un coup de pique dans la poitrine, le désarçonnant. Son écuyer, assailli de toutes part, lâcha l’étendard princier, récupéré par Gabin. Les troupes Françaises galvanisées lancèrent une contre-attaque pour secourir le roi, qui se retrouva vite en sécurité dans son campement.
Au loin, les adversaires totalement désorientés s’enfuyaient en désordre.
†††
Sous la tente royale se tenait une assemblée extraordinaire. Outre ses plus proches conseillers, s’y trouvaient Charles de Largears – maintenant otage de la couronne –, Jean Aymar de Vauquonery, mais aussi Béranger.
— Dites-moi, mon cher Vauquonery, vos sujets n’auraient-ils pas aujourd’hui, inversé le cour de la bataille, sauvé le Royaume de France, et incidemment sauvé notre vie par la même occasion ?
— Il semblerait, votre majesté.
Jean Aymar de Vauquonery portait les traces des durs combats de cette journée. Une plaie à la tête, un bras en écharpe et un emplâtre sur la jambe gauche. Preuve s’il en était, que le preux Chevalier se trouvait au plus chaud de la bataille.
— Aussi, ai-je décidé de verser cent ducats d’or à chacun de vos hommes.
— Merci, votre altesse.
— Quand à ce jeune damoiseau…
— Béranger, votre majesté, c’est mon écuyer, fils de Charles le charpentier, je le forme depuis deux printemps.
— Votre éducation dépasse toutes vos espérances, vous en avez fait un redoutable combattant.
— ...