Clinique Saint Roch 1
Datte: 29/12/2023,
Catégories:
h,
fh,
fplusag,
médical,
Collègues / Travail
Masturbation
pénétratio,
poésie,
occasion,
Auteur: Volovent, Source: Revebebe
... en jouant aux Indiens : « Ouououh ! J’ai scalpé la femme blanche ! ». Gag récurrent pendant l’année que j’ai passée dans cette maison.
Repas rapide, mais copieux. Remontant vers ma chambre pour me détendre, je me rends compte que j’ai la trique. J’ai toujours la trique en remontant de salle d’op’. Je commence à comprendre les chirurgiens et leur réputation sulfureuse. J’essaie de me reposer un peu, rien à faire. Et le plus grave, rien à se mettre sous la dent ! On va essayer la « Veuve Poignet ». Elle rend bien des services, celle-là. Le problème est de me raccrocher à une copine, ou à une vieille histoire qui m’avait excitée. Ah oui, la femme du dentiste !
La Veuve Poignet s’activait pendant ce temps et un jet de foutre bien venu a conclu agréablement ce souvenir. Juste le temps de se nettoyer un peu et je pars donc dans les couloirs voir où en sont les opérés du matin. Je fais sortir le kyste sébacé, en conseillant à son mari de lui offrir un shampoing de temps en temps. Puis, je vais voir si les deux autres sont réveillés. A priori, pas de problème, pour l’instant ils roupillent sec. Donc une petite contre-visite, ça n’a jamais fait de mal à personne. Je récupère la première infirmière qui me tombe sous la main, et hop, nous voilà partis pour le tour des chambres, en tout bien tout honneur bien sûr.
Les deux chirurgiens se bousculent ce soir. Ils débarquent presque en même temps vérifier leur opéré du matin. Délicat pour moi, qui ne peut décemment pas choisir d’en ...
... privilégier un. Je fais donc le gars très occupé à régler la perfusion et le traitement du 8, une colectomie de la semaine dernière qui n’est pas très en forme et je les laisse naviguer avec la surgé, qui m’en veut aussi de la laisser tomber.
Je suis quand même présent pour les consignes de ces messieurs « … et surveiller les bien, je vous prie… ». Tout le monde rigole pendant que nos patrons rentrent le plus dignement possible dîner avec leur épouse, ou maîtresse, ça dépend des soirs. Avec Valois c’est assez clair, il y a les jours où l’on peut(et même il faut) le déranger, et il y a les jours où il est injoignable. Ce soir, j’ai bien envie d’être injoignable, mais je ne connais pas encore l’équipe de nuit.
Henriette arrive à me détendre un peu pendant le repas en me racontant une histoire atroce arrivée ces jours-ci, une grand-mère qui attrapait les chats du quartier pour les bouffer !
Je remonte dans ma chambre bouquiner. Je fais dans la Science-Fiction en ce moment, j’ai mon cycle Asimov : Les Robots, Fondation… Beaucoup d’imagination, ce gars-là, mais nous sommes quand même dans le roman d’aventures dans les étoiles. Je préfère Philip K. Dick et ses univers déjantés.
22 h : c’est l’heure où je vais embêter l’équipe de nuit. Eh bien, ce sont les deux mêmes qu’hier soir, Latifa et Barbara. Génial, bonne soirée en vue.
— Alors Latifa, tu m’as préparé un tajine ?
— Mon poulet ne m’énerve pas, sinon tu vas passer une mauvaise soirée.
— Latifa, si je n’ai pas ...