1. Clinique Saint Roch 1


    Datte: 29/12/2023, Catégories: h, fh, fplusag, médical, Collègues / Travail Masturbation pénétratio, poésie, occasion, Auteur: Volovent, Source: Revebebe

    ... » dit-elle en rougissant.
    
    Je deviens ensuite dithyrambique sur les qualités de ces dames.
    
    — Vous avez su parfaitement les choisir, mes félicitations. Il ne manque qu’une 90-60-90 pour le service de ma chambre.
    — Oh ! dit-elle en rougissant de plus belle.
    — Voyez-vous, ce qui est dommage, c’est que vous ne fassiez pas partie de ces équipes, nous pourrions passer de bons moments ensemble.
    
    Cette fois-ci, elle devient cramoisie, et quitte la table le plus dignement possible. Henriette, qui a suivi de près la conversation, me menace de sa plus grosse poêle, sans oser me frapper, il reste du monde à table.
    
    Après-midi chargé, on commence par Mme Juin, qui vient tous les quinze jours faire des fibroscopies en ambulatoire dans un réduit du premier étage où je refuserais même de ranger mes BD. Les patients sont à jeun depuis le matin, quel courage ! Mme Juin est la femme de Juin, grande et belle brune, la quarantaine comme Juin, elle a toujours l’air triste ou préoccupée. Puis roulement habituel entrant sortant, mais là, je suis en retard, la visite n’est pas faite, et il y a toujours le 3 à surveiller. La surgé monte bien avant le passage des chirurgiens, pour prendre des nouvelles et avoir quelque chose à leur dire. Elle a l’air bien remise de notre conversation. Le 3 n’est pas brillant. Je lui demande de rester avec lui quelques instants, le temps que je finisse la visite. Nous nous retrouvons ensuite avec les chirurgiens et Madeleine, l’anesthésiste. Ils hésitent à ...
    ... réopérer, mais l’anesthésiste refuse.
    
    — Il faut le regonfler d’abord.
    
    La question est donc close, je sens que je vais passer des nuits difficiles.
    
    *
    
    * *
    
    Je le savais, nuit d’enfer, je n’ai quasiment pas dormi. Pas moyen de le regonfler, il saigne, c’est sûr, il va falloir y retourner. Du coup, je suis dispensé de salle d’op’ ce matin, c’est Juin qui s’y colle. Madeleine, l’anesthésiste que j’ai dû contacter deux fois cette nuit, a les traits tirés, mais elle assure. Pourvu qu’elle ne se trompe pas dans les gaz !
    
    Midi, le programme de ce matin est fini, les deux chirurgiens restent pour reprendre le 3. Je suis requis pour faire l’aide opératoire. Folcoche râle, bien sûr. Elle va rater son repas ! Juin est reparti à l’hôpital assurer des consultations.
    
    15 h, nous sortons de salle d’op’. Les chirurgiens ont fait ce qu’ils pouvaient. Les saignements semblent terminés, mais les tissus sont si fins qu’une suture peut lâcher à tout moment. Hugo va voir la famille. Il est vivant, mais pour combien de temps ?
    
    Moi, je retourne dans ma chambre et pousse un gros roupillon jusqu’à 17 h.
    
    Retour dans la chambre du 3. Il est toujours vivant. Valois débarque de l’hôpital. Après concertation avec la surgé, il est décidé à ne plus faire de réa. Ça passe ou ça casse en gros.
    
    Je ne leur dis rien, mais je vais quand même faire en sorte que ça passe. Tant pis si la nuit est difficile. Je me ferai aider par une petite mignonne s’il le faut. Le problème c’est que je ne ...
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