Clinique Saint Roch 1
Datte: 29/12/2023,
Catégories:
h,
fh,
fplusag,
médical,
Collègues / Travail
Masturbation
pénétratio,
poésie,
occasion,
Auteur: Volovent, Source: Revebebe
... elle est réservée. Tenez, je vous fais une fleur, je vous laisse regarder quelques instants. Ah, trop tard, la séance est finie, tant pis pour vous.
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Dimanche tristounet, j’ai raccompagné ma douce au train ce matin. Elle ne viendra probablement pas la semaine prochaine, un stage ou Dieu sait quoi ou qui ! Ça va être un peu longuet de l’attendre quinze jours. Puis déjeuner chez mes vieux, mon père sort toujours une bonne bouteille et veut savoir ce que je fais. C’est difficile à dire, il ne comprendrait pas bien. Enfin, ce soir, je me dirige vers la clinique pour éviter l’affolement du lundi matin. Au moins, je pourrai embêter l’équipe de nuit, ça passera le temps.
Lundi, passage obligatoire dans toutes les chambres pour vérifier si le week-end n’a pas fait trop de dégâts, et planifier la semaine : sorties, entrées, interventions, une bonne partie du programme est défini ce jour-là.
Cette semaine, il ne semble pas que nous soyons débordés et, sauf urgence cataclysmique, ça devrait rouler tranquille. Je passe donc un bon moment avec Mme D qui s’enquiert de mon week-end, curieuse de connaître quelques détails graveleux que je pourrais lâcher par inadvertance. Je finis par lui glisser qu’Andromaque a bien fait son travail et elle est ravie.
— Mon Dieu, docteur(tiens, ce n’est plus Jean), vous mêlez fort habilement culture et discrétion. Mais j’espère que vous ne vous êtes pas contenté de cela.
Silence souriant.
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Mardi, c’est Hugo qui opère ...
... ce matin, alors c’est long-long-long. Nous finissons à 14 h 30. Heureusement, Henriette m’a attendu pour une petite omelette, avec des pâtes réchauffées. Je lui glisse un petit baiser dans le cou(quel courage), et je me ramasse un coup de poêle sur la tête. Brave Henriette !
L’après-midi est donc passablement écourté, le tour des chambres aussi. En dehors des opérés du matin, je ne peux voir grand monde.
Le soir arrive sans prévenir. Il faut dire qu’enfermé six jours sur sept, 24 h sur 24 dans cette clinique, je ne sais pas très bien parfois où j’en suis. À 22 h, bien abruti, je débarque à l’office et tombe sur Latifa et… Barbara ! Celle-ci devient pivoine, plonge son nez dans son verre de thé et reste totalement muette pendant que nous bavardons gentiment avec Latifa. Après quelques plaisanteries plus ou moins fines, je lui propose quand même de revoir le dossier du cancer colorectal(l’image extraordinaire), qui a été opéré avec succès en fin de semaine dernière. À ma grande surprise, elle accepte. Je souhaite donc le bonsoir à Latifa, qui comprend très vite, et entraîne la belle vers le bureau.
À peine entré, je la prends dans mes bras. Elle colle sa tête dans le creux de mon épaule et je me retrouve à embrasser ses cheveux. Position délicate. Je descends donc le long de son cou pendant que mes mains caressent son dos. Elle finit par céder, se tourne vers moi et nous nous embrassons enfin longuement, mais « chastement ».
Je la prends par la main, et, sortant du ...