Une île - Histoires de Sexe

Une île

... voitures aussi, travail ou pas ils gagnent de l’argent. Donc ils n’ont que leur plaisir à penser et à satisfaire.
— Tu sembles à l’aise avec eux.
— J’ai connu pire dans le genre. J’ai appris à maîtriser. Ceux-là sont plutôt sympathiques, et tu as l’air de bien leur plaire. Ton côté « canaille » les amuse tous les deux, sans compter tes formes bien sûr. Moi, j’ai bien aimé cette atmosphère de groupe. Une baise à quatre, je n’avais pas encore testé. C’est assez curieux. Cela permet des figures nouvelles, une chorégraphie intéressante.
— C’est facile pour vous : deux filles à disposition, deux culs à pénétrer, le grand pied.
— Pas du tout ! Pénétrer deux culs l’un après l’autre ? Quelle horreur ! C’est glauque. As-tu remarqué les variantes que nous avons testées ? Une femme en sandwich entre une femme et un homme, deux hommes sur une femme, un homme entre deux femmes, deux femmes, un homme seul, une femme et un gode… Pas mal, non ?
— C’est vrai. J’ai bien aimé certaines « figures », comme tu dis. Mais j’ai disjoncté grave quand tu m’as baisée sous des trombes d’eau sur le capot de cette voiture. Incroyable !
— En tout cas, un grand merci à toi. Peu de femmes acceptent de participer à ce genre de ballet sans qu’on ait l’impression de les violer.
— J’aime faire l’amour avec toi. Tu as un côté inventif, nouveau, réactif.
— Il faut des femmes exceptionnelles pour ça. J’ai quand même l’impression d’être parti un peu vite ce matin. Comme si l’on fuyait quelque chose. Dommage. Bon, on fait les bagages, on plonge dans l’océan et on rentre chez nous ?
— D’accord si l’on ramène une bourriche d’huîtres. Ça donne une forme olympique au lit.
— Ah, la chienne !
— Plains-toi !