1. La panne d'ascenseur (1)


    Datte: 07/07/2019, Catégories: Hétéro Auteur: Nkari, Source: Xstory

    ... l’heure, et je... désolé, encore une fois. Je devrais vraiment fermer ma gueule. Quel crétin !
    
    — Ce n’est pas grave. Oui, j’ai plutôt une grosse poitrine, c’est un fait. Je ne t’en veux pas de l’avoir remarqué. De toute façon, j’ai jamais réussi à la camoufler.
    
    — Ouais, merci de ne pas m’en vouloir. Promis, à partir de maintenant je vais fermer ma gueule. Je ne t’embête plus.
    
    Bon, ça va, il s’est plutôt rattrapé. Je lui accorde le bénéfice du doute. Il n’a pas l’air du lourdaud en chien, mais plutôt du genre un peu maladroit avec les filles, une maladresse qui s’ajoute à son charme. Je fais peut-être une erreur, mais je lui fais suffisamment confiance pour la suite et, la tête toujours posée sur son épaule, je bâille et ferme les yeux.
    
    Mes pensées se brouillent, je me sens partir...
    
    Hum, c’est agréable... C’est quoi cette drôle de sensation sur mon sein ? Où suis-je ? Que se passe-t-il ? Je me réveille petit à petit. Mon cerveau est en vrac. Je remets progressivement un peu d’ordre et me souviens : l’ascenseur, Victor... Je suis allongée par terre ; le sol est dur, mais ma tête s’est trouvé un oreiller bien plus confortable : les cuisses de mon compagnon d’infortune. Et ce contact sur mes seins, alors ? Je comprends soudain ; mes yeux s’ouvrent en grand. Le salaud est en train de me peloter ! Pas franchement, mais l’intention est là.
    
    A-t-il profité de mon sommeil ? Me pensait-il réveillée ? S’imaginait-il que je me laissais faire ? Mystère ! Une chose est ...
    ... sûre, c’est qu’il apprécie ce qu’il me fait. À sentir sa vigueur durcie sous ma joue, je n’en ai aucun doute.
    
    J’ai une boule au ventre. Je ne sais comment réagir. Je devrais le repousser mais je n’ose bouger. Ses caresses se montrent de plus en plus hardies. Mon corps réagit bien malgré moi. Je sens mes tétons pointer. Ce n’est pas désagréable
    
    — Clémentine, tu dors ? murmure-t-il.
    
    — Non, soupiré-je après un bon moment.
    
    Sa main s’est arrêtée en plein sur mon sein. Il n’ose la bouger pour le moment, guettant un mot de ma part. Comme une conne, je suis incapable de lui dire d’arrêter. Je suis incapable de bouger ; pourtant il le faudrait. Et voilà, il prend mon manque de protestation pour une autorisation : « Qui ne dit mot consent. » comme on dit !
    
    — Je... je suis fidèle, affirmé-je.
    
    Enfin, je suis censée l’être, mais va-t-il gober ça alors que ça fait un moment que je le laisse me trifouiller les seins ? J’en doute.
    
    — D’accord, je comprends... Laisse-toi faire, c’est tout. Ça n’ira pas plus loin, promis.
    
    Ben oui, comme je m’en doutais, c’était loin de suffire à le dissuader. Il faudrait que je lui dise clairement d’arrêter : je suis sûre qu’ainsi je réussirais à sauver ce qui peut encore l’être. Recevoir quelques caresses, aussi agréables soient-elles, n’est pas tromper ? Je pense que ma conscience s’accommodera de si peu, mais maintenant il faut que je mette fin à ça.
    
    Sa main s’attaque aux boutons de ma chemise. Elle les fait sauter les uns derrière ...
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