Histoire de femmes libres (12) : Deux Merveilleuses
Datte: 24/11/2023,
Catégories:
fh,
fhhh,
fplusag,
extracon,
nympho,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
nonéro,
portrait,
historique,
historiqu,
Auteur: OlgaT, Source: Revebebe
... débuts des guerres de la Révolution, Alexandre de Beauharnais est alors considéré comme responsable de la perte de Mayence.
Devenu suspect, il regagne son fief de la Ferté-Beauharnais, avant d’être arrêté, comme ci-devant, en mars 1794, sur l’ordre du Comité de Sûreté générale et emprisonné à la prison des Carmes. Il est guillotiné le 23 juillet 1794.
Arrêtée à son tour, Rose devient, en prison, l’amante de Lazare Hoche, beau et talentueux général tombé en disgrâce. D’après Agnès Grossmann, Rose aurait eu également une brève liaison avec le général Antoine Santerre (1752-1809), ancien commandant de la Garde Nationale, lui aussi emprisonné à la prison des Carmes.
Rose est libérée peu après Thermidor, le 6 août 1794, sur l’intervention de la future Madame Tallien, son ancienne codétenue. On dit aussi que le greffier du Comité de sûreté générale, Charles de La Bussière, amoureux d’elle, aurait fait disparaître son acte d’accusation.
o-o-o-o-o-o-o-o-o
À sa sortie de prison, Rose fréquente assidûment les salons parisiens, que lui ouvrent sa beauté et ses amitiés. Malgré sa pauvreté, la citoyenne Beauharnais s’arrange toujours pour être bien mise, contractant des dettes dont elle règle les plus criantes en jouant de ses charmes.
Grâce à l’intervention de Barras, elle récupère les biens d’Alexandre, grâce à Barras. À l’été 1795, elle va louer un petit hôtel particulier, rue Chantereine, à Paris, afin de vivre « selon son rang » et toujours au-dessus de ses ...
... moyens.
Elle reprend quelque temps sa liaison avec le général Hoche, mais celui-ci refuse de divorcer pour elle, préférant conserver à la fois sa jeune épouse et sa maîtresse expérimentée. Tout en étant la maîtresse de Barras, Rose enchaîne les amants, devenant, avec Theresa Tallien, la plus célèbre des « Merveilleuses ». Les deux femmes ont frôlé la mort, elles veulent profiter à fond des plaisirs de la vie.
Barras, se détachant de Joséphine, cherche à s’en débarrasser et lui présente, dans son propre hôtel, lors d’un dîner, le 15 octobre 1795, un officier qui était encore récemment en disponibilité, un certain Napoléon Bonaparte, qui vient de sauver le régime en canonnant l’insurrection royaliste, le 13 Vendémiaire an IV, sur les marches de l’église Saint-Roch à Paris. De son côté, Mme Tallien encourage Joséphine. Elle veut se libérer de la cour assidue que lui fait ce général « maigre comme un chat ».
Dans les bras de Joséphine, devenue très vite sa maîtresse, Bonaparte, alors peu expérimenté, découvre la volupté. C’est pour lui une révélation. Comme dit Agnès Grossmann, elle « a roulé sa bosse dans tous les lits de la capitale et en a retenu le meilleur. (…) Joséphine est experte et sensuelle. »
La veuve Beauharnais suit les « conseils » avisés de Barras et de Theresa Tallien : elle accepte ce mariage. À ce moment-là, elle n’est pas amoureuse de Bonaparte, dont elle a cependant deviné les potentialités. Bonaparte, très épris, jaloux et possessif, transforme le ...