Un 14 juillet bleu blanc sexe
Datte: 23/11/2023,
Catégories:
fh,
ff,
collection,
revede,
massage,
Oral
pénétratio,
historique,
Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe
... le mien… mais, mais, mais je ne peux lui dire qu’une chose, une seule, aucun autre mot ne sort de ma bouche :
— Salut…
Je me maudis encore maintenant de n’avoir su trouver les mots pour la faire tomber en pâmoison : pourtant, tout me réussit ! Avec Stéphanie, avec Françoise, avec Audrey, tout est si simple, je suis un aimant, j’aime et j’attire, je ne veux que déboutonner sa chemise, toucher ses seins, l’amadouer et la cajoler, cettealma mater de la conscience civique…
Elle me sourit toujours puis s’avance vers moi, me touche la joue comme cette fois dans la calme ruelle. Ses yeux me regardent avec une telle sensualité, je sais qu’elle me veut, que, que, que. Non. Rien. Elle m’encourage simplement :
— Je vois que tu t’es bien remis.
Son sourire est si beau.
— Tu seras prêt quand viendra le temps, au lever du jour ?
J’acquiesce. Je prends une grande respiration. J’articule :
— Faisons l’amour…
Elle éclate de rire et disparaît dans les dédales, je suis de nouveau seul dans le noir. Je me retourne, elle n’est nulle part, je sens encore sa main sur ma joue. Je continue mon exploration du maquis, je farfouille, veux la retrouver, veux être avec elle, suis obnubilé, j’aspire, je fantasme, je souhaite la retrouver dans le clair-obscur d’une nouvelle chambre spartiate aux rideaux rouges et noirs.
J’ouvrirais tranquillement la porte.
Et oui, j’admirerais soudainement son corps arc-bouté, ses seins pointus, ses cheveux en cascade : tout le monde ...
... mettrait une ville à feu et à sang pour elle. Entre ses longues cuisses brunes et musclées, le visage d’une de ses complices la chatouillerait de sa langue et elle, elle, toujours elle, elle respirerait à grande goulée, la main dans les cheveux de son amie. Elle bougerait son corps, stimulerait sa partenaire par des mots si doux, si poignants, elles auraient de grands sourires et s’aimeraient en transe, en s’embrassant à pleine bouche, les cuisses entremêlées, leurs corps soudés. Je pourrais les rejoindre et leur prouver… leur prouver… leur prouver quoi d’ailleurs ?
Elle est libre et fait ce qui lui chante. Je refermerais la porte.
Un coq chante et le soleil irradie le ciel d’un rouge sang qui coulera dans les rues…
*
Tout le monde est sur le qui-vive. Nous sommes une masse unie, ensemble pour un renouveau, le plan est parfait et je la suivrai jusqu’au bout. Mes camarades Fernand, Fanny, Nadia, Vic et d’autres encore, sont aussi au rendez-vous. C’est la dernière attente avant le Grand Matin. Il ne suffit que de monter la colline et de renverser les monarques. Des rumeurs racontent que les chiens casqués utilisent désormais des balles réelles. Ça va saigner !
Le calme avant la bataille. Une voix, non loin de moi, chuchote :
— Quelle date sommes-nous aujourd’hui ?
— Nous étions le 13, hier, donc… ?
— Comme c’est ironique…
Je prends une grande respiration, oui, c’est ironique, et onirique : plusieurs pièces se sont mises en place pour ce Grand Matin. La liberté ...