Promenade vers le plaisir
Datte: 22/11/2023,
Catégories:
fh,
caresses,
Oral
pénétratio,
fdanus,
couple,
Auteur: pitroen, Source: Revebebe
... celle du pourquoi.
Le coureur s’est rapproché. Son visage rasé de près est luisant de sueur. Maintenant qu’il le voit mieux, I’homme révise son jugement. Ce n’est pas un coureur occasionnel. Sa respiration calme accompagne doucement son rythme. Il court sans musique, certainement depuis plus d’une heure et pour encore un long moment, le regard fixé devant lui. Il ne semble pas accorder la moindre importance à l’environnement qui l’entoure, se déplaçant dans son propre espace. Il semble suivre une trajectoire immuable.
Trajectoire qui mènera à la collision, se rend soudain compte le voyageur. Il caresse l’idée de la confrontation pendant encore quelques mètres, puis se décale sur sa droite.
Le coureur le croise sans même qu’un tressaillement laisse penser que la présence du voyageur a effleuré sa conscience. S’il court toute l’année, il doit être habitué à croiser d’innombrables flâneurs. Court-il plus tôt en été, ou même le soleil le plus fort ne le fait-il pas dévier d’une routine établie ? Comment fait-il quand ses enfants viennent se libérer de leurs petits ?
La promenade s’éloigne de la côte et va doucement s’éteindre dans le programme immobilier récent qui se dresse devant le marcheur, mais il n’y fait pas attention. Son cœur bat plus fort alors qu’il observe la crique sur sa gauche. La mer bleue lèche l’étendue de sable gris prise entre les roches rose et pastel. Quelques personnes se prélassent sur leurs serviettes, principalement seules et âgées.
Des ...
... buissons lui cachent la vue pendant qu’il cherche le chemin d’accès au milieu des panneaux d’interdiction. Enfin, il trouve une trace et avance sur le sentier, s’éloigne du béton et descend vers la plage.
Sur la partie haute, une mère regarde son jeune enfant à demi nu jouer dans le sable. Manger le sable. Il recrache et jette un regard larmoyant vers sa génitrice qui lui sourit sans esquisser un geste.
Alors qu’il enfonce ses vieilles baskets dans le sable, il remarque une serviette seule, sous quelques vêtements et une paire de spartiates de cuir.
Il s’arrête et regarde vers la mer.
Le soleil sur sa gauche fait calmement danser ses reflets sur les flots calmes, immobiles. Haut dans le ciel, il ne gêne pas la visibilité. Le vent est absent et quelques mouettes traversent le bleu du ciel calmement. Il y a comme un cocon de ouate autour de la scène. Dans ce silence imaginé, il la voit sortir de l’eau miroitante à une trentaine de mètres de lui.
Un sourire naît sur ses lèvres et s’y déploie à mesure de l’expansion de son excitation.
Il marche encore quelques mètres puis s’arrête pour jouir un peu plus longtemps de l’instant. À moins que ce ne soit pour repousser l’éventualité de la déception. Il fait taire sa peur et se laisse aller au sentiment de plaisir qui se ramifie et semble faire vibrer tous ses nerfs.
En face de lui, moulée dans le néoprène luisant, elle approche rapidement. Sa combinaison la révèle. Il la savait nageuse mais la mer a encore affiné ...