1. Promenade vers le plaisir


    Datte: 22/11/2023, Catégories: fh, caresses, Oral pénétratio, fdanus, couple, Auteur: pitroen, Source: Revebebe

    ... son corps. À voir ses formes ainsi révélées, il se souvient des fins tissus qui la voilaient dans ce jardin pentu, dans cette autre ville.
    
    Enfin, il voit son visage, ses yeux sombres qu’il a toujours imaginés clairs et enfin, enfin ce sourire léger mais tellement empli de possible. Celui qu’il appelait « à jamais » et qu’il avait cru ne jamais revoir. Des rides entourent ses yeux et sa bouche, accentuant encore les expressions.
    
    Elle penche la tête sur le côté et presse ses cheveux entre ses mains. Ils sont si noirs. Du noir de la coquetterie qui s’affiche quand tout le reste n’a pas d’importance. Ses cheveux à lui sont de plus en plus rares et gris. Même coupée court, sa barbe ne fait plus illusion. De toute façon, son visage marqué aura déjà vendu la mèche.
    
    Elle arrive à sa hauteur et l’enlace. Sa combinaison est froide et humide, mais il la serre contre lui. De sa main droite au creux du dos, il presse leurs corps, affolant son entrejambe par la pression soudaine de ce pubis à peine couvert.
    
    Sa main gauche se fait légère et caressante, frôlant le dos puis descendant délicatement sur les fesses alors que leurs bouches s’atteignent. Elle a les lèvres salées et la langue tout aussi douce que dans ses souvenirs. Il l’a peu embrassée mais a toujours chéri ces souvenirs. Ces sensations. Un simple baiser comme une légère touche d’ailleurs. Comme la promesse aussi d’autres plaisirs. Comme contenant à la fois un présent et de doux futurs.
    
    Ils se séparent pour se ...
    ... regarder, gardant leurs bras liés.
    
    — Je suis contente que tu sois venu.
    — Je le suis d’être là.
    — Allons chez moi.
    
    Elle le lâche comme à regret et lui tourne le dos, soulevant ses cheveux.
    
    — Aide-moi.
    
    Il prend la tirette et la descend jusqu’à ses hanches puis retire le haut de la combinaison, la faisant glisser le long des épaules et des bras. Sa peau est douce et chaude, encore bronzée par une vie méridionale.
    
    Lâchant ses cheveux qui retombent en cascade, elle finit d’ôter le haut de sa combinaison et se retourne, toujours le sourire aux lèvres.
    
    Il laisse descendre son regard depuis le visage vers sa poitrine. La peau est couverte de légères taches de rousseur qui créent une couleur chamarrée et changeante, il a l’impression de promener son regard dans un champ de fleurs de chair. Le frisson de l’air marin crée des mouvements hypnotiques, comme le vent dans les champs de blé cévenols. Quelques points plus rouges lui rappellent les coquelicots, mauvaises herbes relevant l’esthétisme de l’utilitaire.
    
    Quand ses yeux abordent la colline de ses seins, une chaleur l’échauffe. Souvenir ténu de ses mains les recouvrant. Ils sont toujours aussi mignons, pour ne pas dire petits.
    
    Elle l’embrasse furtivement puis se baisse pour prendre sa robe.
    
    — J’ai un peu froid. Rentrons.
    
    Elle enfile sa robe et quitte le bas de sa combinaison, qu’elle fourre dans un sac étanche. Elle le jette sur son épaule, lui sourit, et ils se mettent en marche.
    
    Ils quittent en ...
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