1. Promenade vers le plaisir


    Datte: 22/11/2023, Catégories: fh, caresses, Oral pénétratio, fdanus, couple, Auteur: pitroen, Source: Revebebe

    ... ses râles.
    
    Ses mains quittent les hanches de la femme et remontent sur le dos vers la tête. Appuyant de tout son poids, il la force à s’allonger, la recouvrant entièrement. Elle resserre encore les jambes et ils se retrouvent chacun pris dans un étau, elle sous le corps tendu, haletante, la joue pressée entre le matelas et la bouche de l’homme qui l’embrasse, lui, la verge serrée dans le vagin.
    
    Le rythme ralentit, à l’inverse des sensations. Les gémissements se rejoignent, ceux de la femme s’approchent de courtes suppliques qu’accompagnent les râles masculins.
    
    Puis le corps de l’homme se tend, son sexe cherche une dernière profondeur pour décharger dans le plaisir. Il s’effondre ensuite sur les légers tremblements qui animent la femme, reste immobile quelques longues dizaines de secondes, le visage dans la chevelure. Puis il roule de côté et se serre contre elle qui n’a pas bougé. Qui ne bouge pas.
    
    Un rayon du soleil d’après-midi tombe par la lucarne sur le lit. Les murs sont vides de tout tableau et leur blanc cassé et uni, comme celui des draps et des meubles peints, crée une lumière uniforme. Les corps de l’homme et de la femme sont les seules taches de couleur. Un beau brun clair pour elle, pour lui de grands aplats de teintes bien plus claires – rosées par l’effort – se mêlant aux extrémités encore halées par la course et le travail à l’extérieur.
    
    — Et que fais-tu en ce moment ?
    — Pareil, mais au soleil. Sophrologie et conseil. Et je vis surtout. La mer, ...
    ... le soleil. C’est déjà beaucoup et c’est nourrissant.
    — Tu es mieux ici qu’avant ?
    — Je crois oui. Différente, c’est sûr. J’ai l’impression d’avancer sur un nouveau chemin. J’avais fait le tour de ma colline. J’avais même commencé à en descendre, c’est te dire. Ici, c’est nouveau. La lumière n’éclaire pas la vie de la même façon. Il y a parfois un côté plus cru dans ses reflets sur les choses. Comme si elle en révélait la vérité. Et ce n’est pas toujours pour le mieux.
    — Tu regrettes les artifices ?
    — Parfois. Ils existent pour une raison. Sans eux, je me perds par moment, je rejette les vérités trop sales et m’enferme. Et cette maison devient mon havre, ma retraite. Il faut souvent que je me fasse violence pour m’en extraire. J’avais hésité à mettre mon cabinet dans le jardin d’hiver, mais j’ai eu peur de perdre prise avec les autres. Là, je suis obligé de sortir pour travailler. Cela me permet de rompre le charme de cette maison. Je sens vraiment comme une emprise qui disparaît quand je tourne le coin de la rue. Comme à regret, elle me laisse partir. Avec un peu d’appréhension aussi, on dirait. C’est bizarre, non, de ressentir la peur de l’abandon de la part d’une maison ?
    
    Il la retrouve dans ces derniers mots. Ceux qui I’attirent par leur différence puis lui font peur par leurs implications intrinsèques.
    
    L’univers inconnu qu’ils contiennent agit comme un appât phéromoné, mais, à la différence des insectes, il en suppose la létalité cachée. Il sait qu’à un moment, ...