1. Poste de garde


    Datte: 21/11/2023, Catégories: fh, plage, Collègues / Travail occasion, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... plus tard. Nous nous installons une table un peu à l’écart, ce qui est mieux ainsi.
    
    — C’est dingue quand même ! J’aurais jamais cru sortir avec un consultant…
    — Je suis aussi formateur, c’est un cran en dessous, si ça peut vous rassurer.
    — En général, les types en costume me regardent de haut.
    — Moi, j’aimerais bien vous regarder d’en bas…
    — Oh, le gros coquin !
    — Surtout si vos dessous sont absents…
    
    Égayée, elle boit une gorgée. Puis elle garde en main son verre, faisant tourner le liquide au-dedans :
    
    — J’aime bien quand un homme est capable de me dire des grosses cochonneries sans ça soit des cochonneries. Je me comprends…
    — S’il n’y a que ça pour votre bonheur…
    — Au fait, on va se vouvoyer encore longtemps ?
    — Vous n’aimez pas ?
    
    Pensive, elle repose son verre à moitié vide :
    
    — Si ! Mais je ne suis pas habituée… Tiens, ça me fait penser que pas un homme ne m’a jamais fait l’amour en me disant vous.
    — Dans ce cas, je me sacrifie tout de suite !
    — Rhoo ! Tout de suite ? Dans ce restaurant ?
    — Imaginez que je vous culbute sur cette table, puis que je vous fasse subir les pires outrages !
    
    Les yeux luisants et brillants, elle sourit :
    
    — Les pires outrages ? Hmmm…
    — En déchirant votre robe, puis votre maillot de bain !
    — Houla, ça va me coûter cher en vêtements !
    — Ce sera l’occasion d’aller ensemble dans un magasin pour vous acheter d’autres habits.
    — Oh ! Un homme qui accepte de mettre les pieds dans ce genre de magasin ?
    — À condition ...
    ... d’être présent pour les essayages…
    
    Coquine, elle remet le sujet sur la table (sic) :
    
    — Et donc, vos pires outrages sur la table ?
    — J’abuse alors ignoblement et longuement de votre corps… dehors et dedans…
    — Oooh ! Et vous croyez que je vous laisserai faire ?
    
    Affichant un sourire convenu, j’assène :
    
    — Hélas, vous êtes une faible femme…
    — J’espère pour vous que vos actes sont à la hauteur de vos paroles…
    — Ce d’autant plus que je reste dans les euphémismes…
    
    Amusée, elle chantonne :
    
    — Paroles, paroles et paroles…
    
    Décidé à jouer le jeu, je me lève, posant mes deux mains sur la table afin de me pencher vers elle, pour murmurer quelques mots à son oreille. Elle ouvre de grands yeux :
    
    — Rhooo ! Vous… vous oseriez ?
    — Deux fois, trois fois et plus…
    — Faut pas vous en promettre !
    
    Nous continuons ainsi notre petit jeu, Cathy étant fort demandeuse, et moi aussi…
    
    Lors du dessert, elle déguste sa glace sous mes yeux avec une lenteur calculée et délibérément sensuelle. Cathy a un petit côté garce dans le bon sens. Je songe à l’application de ce genre de performance sur une partie précise de mon anatomie, ce qui n’est pas le bon chemin pour rester impassible.
    
    Enlacés, nous sortons du restaurant, et nous cheminons doucement vers le parking. Nous nous dirigeons vers sa voiture, elle en ouvre le coffre et fait un peu de rangement, avant de refermer, posant un grand sac en tissu à ses pieds.
    
    — Je crois que c’est bon…avec ceci, ça ira…
    
    Un peu étonné, ...
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