1. La reine Margot, intrigues, fureurs et amants


    Datte: 08/11/2023, Catégories: fh, fagée, extracon, freresoeur, nympho, sales, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, nonéro, portrait, historique, historiqu, Auteur: OlgaT, Source: Revebebe

    ... libido de la princesse aurait été, à grand-peine, assouvie par les plus beaux mâles de son temps et la liste des amants qu’on lui prête est infinie.
    
    Broyée entre les deux camps et entraînée dans les conflits qui déchiraient sa fratrie, elle fut la cible d’attaques qui en fait visaient à travers elle sa mère, ses frères ou son mari. Pamphlet protestant rédigé contre Henri IV, le « Divorce satyrique »(1607), attribué à Agrippa d’Aubigné, présente Margot comme une nymphomane. C’est le trait de sa légende le plus persistant. Son séjour à Usson est souvent présenté comme une période de décadence, où la reine occupe son temps à se donner à de jeunes paysans robustes du pays.
    
    Margot a certes enchaîné les amants, se faisant prendre de toutes les façons, n’importe quand et par n’importe qui de beau et bien bâti, contre un mur du palais ou sur le sol d’une rue pavée. Il est vrai que Margot aimait les hommes, qu’elle aimait l’amour et qu’elle était hypersexuelle. Et alors ? Personne ne stigmatise le comportement d’Henri IV, « le Vert Galant », dont il est impossible de comptabiliser le nombre de maîtresses ! Le Donjuanisme est accepté et considéré avec sympathie, une hypersexuelle comme Margot est, ...
    ... quant à elle, qualifiée de nymphomane, de putain, de salope. On se doit toutefois de relever la tolérance du futur Henri IV, qui certes collectionnait les maîtresses, mais qui, chose bien rare à l’époque, tolérait les frasques de son épouse et n’y faisait pas obstacle. La liberté de ce couple royal est à souligner.
    
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    Pour ceux et celles qui voudraient aller plus loin :
    
    • Dans son ouvrage « iconoclaste » intitulé « Les Dessous croustillants » de l’histoire de France »(Larousse, 2017), Alain Dag’Naud consacre un chapitre entier aux frasques du « Vert Galant » et de la Reine Margot.
    
    À signaler également les biographies suivantes :
    
    • Jean Castarède, « La Triple vie de la reine Margot. Amoureuse, comploteuse, écrivain »(Éditions France-Empire, 1992)
    
    • Janine Garrisson, « Marguerite de Valois »(Fayard, 1994)
    
    • Jocelyne Godard, « Les amours de la Reine Margot : les amants sacrifiés »(Le sémaphore, 2003)
    
    • Éliane Viennot, Marguerite de Valois : « Histoire d’une femme, histoire d’un mythe »,(Payot, 1993. Réédition éditions Perrin, 2005, avec un nouveau sous-titre : « Marguerite de Valois, la reine Margot »)
    
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    À suivre (9) : « Ninon de Lenclos, une courtisane intellectuelle » 
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