La reine Margot, intrigues, fureurs et amants
Datte: 08/11/2023,
Catégories:
fh,
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Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
nonéro,
portrait,
historique,
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Auteur: OlgaT, Source: Revebebe
Marguerite de France (1553-1615), dite la reine Margot, était la fille d’Henri II et de Catherine de Médicis. Elle a été rendue célèbre et sa réputation de légèreté a été établie par le roman éponyme d’Alexandre Dumas père, publié en 1845, qui a fait l’objet de nombreuses interprétations au théâtre et au cinéma, en particulier à travers le film de Patrice Chéreau en 1994. On imagine ainsi l’épouse d’Henri de Navarre sous les traits de la belle Isabelle Adjani, au milieu des intrigues de la Cour des Valois et des Guerres de religion, en particulier le terrible massacre de la Saint-Barthélemy. La vie de« la vraie » Marguerite de Valois fut, en effet, pleine d’intrigues, de fureur et d’amants.
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« D’une grande beauté », c’est ainsi que ses contemporains qualifiaient la reine Margot. Consciente de ses atouts physiques, Marguerite de Valois en prenait le plus grand soin. Elle prenait deux bains par jour, y incorporant, comme Cléopâtre avant elle, du lait d’ânesse pour conserver une peau blanche.
Blanc était également son visage. À la Renaissance, époque où elle vécut, on se devait dans la noblesse d’arborer un teint diaphane. Marguerite usait, comme cela se faisait en cette seconde moitié du XVIe siècle, de préparations à base de plomb (la céruse) ou de mercure, deux substances particulièrement dangereuses pour la peau et l’organisme. La fille de Catherine de Médicis utilisait des baumes et des onguents et se parfumait : on savait par les écrivains de l’époque, ...
... notamment Brantôme et même Ronsard, que ce parfum avait« un sillage principalement de jasmin ». S’y ajoutaient de l’ambre et du musc. Le musc donnait« une note un peu animale, très sensuelle au parfum », souligne dans « Secrets d’histoire » Nicolas de Barry, ajoutant qu’à l’époque« il faut oser un parfum aussi spectaculaire, c’est un parfum sensuel qui s’impose au voisinage », mais comme il le fait remarquer à juste titre :« Margot ce n’est pas n’importe qui, et son parfum est à cette image-là ».
Margot était fine, élégante, lettrée, intelligente. La princesse a reçu une éducation soignée et possède toutes les qualités pour briller à la cour, à commencer par son éclatante beauté. Dans son ouvrage« Les vies des Dames illustres de France de son temps », son contemporain, le chroniqueur Pierre de Bourdeille, dit Brantôme, parle ainsi de Marguerite :
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Marguerite a peu connu son père, le roi Henri II, mortellement blessé lors d’un tournoi en 1559. Avec sa mère, Catherine de Médicis, « la veuve noire », elle entretient des rapports distants, éprouvant pour elle un mélange d’admiration et de crainte. Elle est principalement élevée avec ses frères Alexandre, duc d’Anjou(le futur Henri III) et le dernier-né Hercule(ensuite renommé François), duc d’Alençon. Elle entretient d’abord d’excellents rapports avec ses frères, à tel point que des rumeurs persistantes feront par la suite état de ses relations incestueuses avec Henri et François d’Alençon, voire Charles IX. Le futur Henri ...