1. La reine Margot, intrigues, fureurs et amants


    Datte: 08/11/2023, Catégories: fh, fagée, extracon, freresoeur, nympho, sales, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, nonéro, portrait, historique, historiqu, Auteur: OlgaT, Source: Revebebe

    ... III a-t-il pris la virginité de sa sœur un soir de bal, dans une alcôve du Louvre, comme il s’est dit ? Certains auteurs imaginèrent même qu’elle fut violée par ses frères.
    
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    Une idylle naît en tout cas entre la princesse et Henri de Lorraine, duc de Guise(1550-1588), l’ambitieux chef de file des catholiques intransigeants, qui sera à l’origine de la Ligue ultra-catholique. « Henri le Balafré » est le premier d’une longue série d’amants prêtés à Marguerite. Les Guise sont partisans d’une monarchie placée sous la tutelle des Grands et préconisant des mesures radicales contre les protestants, soit l’opposé de ce que souhaitent les Valois, en particulier la reine Catherine et le futur Henri III. Une union avec Guise est donc absolument inenvisageable. La réaction de la famille royale est donc très violente, d’autant que des négociations matrimoniales avec Henri de Navarre, pour réconcilier protestants et catholiques, sont en cours. Cet épisode est peut-être à l’origine de la « haine fraternelle durable » qui s’établit entre Marguerite et son frère Henri, ainsi que du refroidissement, non moins durable, des relations avec sa mère.
    
    À la fin des années 1560 resurgit l’idée d’une union avec le jeune chef du parti protestant, Henri de Navarre. Lointain cousin des Valois, issu de la branche des Bourbons, Henri est aussi l’héritier de vastes possessions dans le Sud-Ouest. Cette union a surtout pour objectif la réconciliation entre catholiques et protestants, à la suite de la ...
    ... troisième guerre de religion. Quant à Marguerite, c’est non sans réticences qu’elle consent à épouser le souverain hérétique : les noces ont lieu le 18 août 1572. Elle aurait manifesté de la résistance pour ne pas épouser Henri de Navarre. Le jour du mariage, le roi Charles IX lui aurait même poussé la tête pour qu’elle donne son consentement.
    
    L’entente entre réformés et catholiques dure peu, à cause de la tentative d’attentat fomentée par les Guise contre l’Amiral de Coligny, le chef militaire du parti protestant, et qui est à l’origine du massacre à Paris et en province de milliers de protestants lors de la Saint-Barthélemy. Les protestants sont assassinés jusqu’à l’intérieur du Louvre : un gentilhomme, le comte de La Môle, gravement blessée, trouve même refuge dans la chambre de Marguerite. L’adultère qui en résulte est au cœur de l’intrigue du film de Patrice Chéreau.
    
    La proximité du massacre a valu au mariage le surnom de « noces vermeilles ». Il n’est alors plus question de conciliation et la dissolution du mariage pourrait être prononcée, mais Marguerite choisit de faire preuve de loyauté envers son mari. L’époux de Marguerite, Henri de Navarre, n’est certainement pas vraiment le mari dont on rêve : le couple fait très vite chambre à part, car la pauvre Margot ne supporte pas l’odeur d’ail et de bouc du futur Henri IV. La reine de Navarre tombe follement amoureuse de Boniface de La Môle, un beau seigneur, aux nombreuses conquêtes. Ce dernier est impliqué dans un ...
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