1. La reine Margot, intrigues, fureurs et amants


    Datte: 08/11/2023, Catégories: fh, fagée, extracon, freresoeur, nympho, sales, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, nonéro, portrait, historique, historiqu, Auteur: OlgaT, Source: Revebebe

    ... 1583, un bal est donné au Louvre. Henri de Navarre est bien loin de son épouse, laquelle a compensé son absence par ses nombreux amants. C’est ce soir-là qu’Henri III reproche publiquement à sa sœur son comportement et l’insulte de tous les noms possibles et inimaginables. Il qualifie Margot de« putain à chiens, bagasse sans pudeur, fille à muletiers ». Elle est également accusée par le roi d’intriguer avec son plus jeune frère François-Hercule, contre la couronne et d’en être la maîtresse ! Le roi, qui ne se maîtrise plus, finit par vociférer que Marguerite a donné un enfant à Champvallon. La reine de Navarre s’évanouit en entendant les accusations et injures de son frère. Elle est finalement chassée de Paris et exilée. Navarre se fait prier pour la récupérer. Il lui témoigne peu d’intérêt, passionné qu’il est par sa maîtresse du moment, « la belle Corisande ». Aux malheurs de Marguerite s’ajoute encore la nouvelle de la mort de son frère François, en juin 1584, décès qui fait du protestant Henri de Navarre l’héritier d’Henri III.
    
    En 1585, alors que la guerre reprend, Marguerite, rejetée par sa famille comme par son mari, rallie la Ligue, qui rassemble aussi bien les catholiques intransigeants que toutes les personnes hostiles à la politique d’Henri III. Elle prend possession d’Agen, ville faisant partie de sa dot et dont elle est la comtesse, et en fait renforcer les fortifications. À l’arrivée des troupes royales, Marguerite doit fuir précipitamment,« avec un ...
    ... désarroi si pitoyable qu’elle et ses suivantes ressemblaient mieux à des garces de lansquenets qu’à des filles de bonne maison », rapporte le « Divorce satyrique », pamphlet contre la reine Margot, qui fut attribué sans preuve à Agrippa d’Aubigné.
    
    Marguerite s’installe alors au château de Carlat, situé dans l’actuel département du Cantal. Le gouverneur de la forteresse entre en conflit avec son amant du moment, Gabriel d’Aubiac, dit le Bel Athis, qu’elle a nommé capitaine de ses gardes. Elle veut trouver refuge un peu plus au nord de l’Auvergne, au château d’Ibois(dans l’actuel Puits de Dôme). Mais elle s’y retrouve assiégée par les troupes royales qui s’emparent de la forteresse. Elle doit alors attendre près d’un mois que l’on statue sur son sort. Son amant Aubiac, quant à lui, est pendu. Le roi décide finalement de l’assigner à résidence dans le château d’Usson, au cœur de l’Auvergne.
    
    À partir de 1586, Marguerite est donc retenue prisonnière. Elle parvient néanmoins rapidement à adoucir sa détention, en achetant son gardien, Monsieur de Carillac : un amant de plus ! Durant les longues années passées à Usson, Marguerite épaissit, ce qui ne l’empêche pas de séduire encore. C’est une femme qui désire et c’est la force de son désir qui séduit. Elle a auprès d’elle un doux jeune homme blond aux yeux pervenche, Silvio, fils de son apothicaire. Un autre prétendant, Lignerac, jaloux et refusant de la partager, entre dans la chambre où les deux amants font l’amour et poignarde son ...
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