1. La reine Margot, intrigues, fureurs et amants


    Datte: 08/11/2023, Catégories: fh, fagée, extracon, freresoeur, nympho, sales, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, nonéro, portrait, historique, historiqu, Auteur: OlgaT, Source: Revebebe

    ... elle se réfugie à Cambrai, dont le gouverneur, le comte d’Inchy, est« un homme tout en grâce et en toutes belles parties requises pour séduire Margot », nous dit Alain Dag’Naud.
    
    Son frère, François d’Alençon, la rejoint alors pendant deux mois au château de la Fère, en Picardie. Le frère et la sœur« couchaient dans le même lit, tendrement accolés, au vu des dames de chambre et s’embrassaient en public sans aucune honte », dit un familier. Margot dit, elle-même, dans ses Mémoires :
    
    Voilà qui étaye fortement l’accusation d’inceste qui pèse sur Margot !
    
    Marguerite revient à la cour, où l’atmosphère est toujours aussi tendue. Les combats se multiplient entre les fameux mignons d’Henri III et les partisans d’Alençon, au premier rang desquels Bussy d’Amboise, l’amant de Marguerite. La situation est telle qu’en 1578, Alençon demande à s’absenter. Mais Henri III y voit la preuve de sa participation à un complot : il le fait arrêter en pleine nuit et le consigne dans sa chambre, où Marguerite le rejoint. Quant à Bussy, il est conduit à la Bastille. Quelques jours plus tard, François s’enfuit de nouveau, grâce à une corde jetée par la fenêtre de sa sœur.
    
    ***
    
    Marguerite obtient enfin l’autorisation de rejoindre son mari, le roi de Navarre. L’hypersexuelle Margot prend avec elle un amant de voyage, un beau joueur de luth, Guillaume Raspault. Le cortège fait une pause en forêt de Chinon, la reine de Navarre s’éloignant dans un fourré avec le beau jeune homme, prise d’une ...
    ... envie soudaine : forniquer ! Les amants trouvent un accueillant tapis de mousse et commencent à copuler, sans s’interrompre quand un magnifique cerf vient les déranger !
    
    La cour de Navarre, à Nérac, devient surtout célèbre pour les aventures amoureuses qui s’y seraient multipliées, au point d’avoir inspiré Shakespeare pour sa pièce « Peines d’amour perdues.« L’aise y amena les vices, comme la chaleur les serpents », dénonce Agrippa d’Aubigné, écrivain, partisan des protestants. Le roi et la reine de Navarre multiplient, chacun de leur côté, les frasques. Les dames de compagnie de Margot sont bien entendu les proies du Vert Galant et, parmi elles, Françoise de Montmorency, dite la « Belle Fosseuse ». Bien que celle-ci cherche à écarter Marguerite, la reine, pas rancunière, assistera la maîtresse de son mari, lors de son accouchement.
    
    Marguerite entretient de son côté une liaison avec l’un des plus illustres compagnons de son mari, le vicomte de Turenne, père du futur Maréchal de Louis XIV. Marguerite s’éprend ensuite du grand écuyer de son frère Henri III, Jacques de Harlay, seigneur de Champvallon. En 1582, Marguerite revient à Paris. Sans doute veut-elle échapper à une atmosphère devenue hostile, peut-être aussi se rapprocher de son amant Champvallon et surtout soutenir son frère cadet François d’Alençon, devenu Duc d’Anjou. La reine Margot cause scandale sur scandale, en s’affichant avec des amants, au grand mécontentement de son frère, le roi Henri III.
    
    Le 7 août ...
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