1. Orthodoxie


    Datte: 08/11/2023, Catégories: fh, hplusag, soubrette, Oral pénétratio, fsodo, historique, historiqu, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... plus proche de celle d’un frère et d’une sœur que de deux amants.
    
    En attendant le prochain départ, nous profitons l’un de l’autre, certains jours sont consacrés au vase naturel, comme le disent les doctes gens, et d’autres à celui qui l’est moins. À chaque fois, Penelle s’offre à moi, spontanément, comme si nous étions ensemble depuis bien avant. Et moi, je ne me lasse pas d’elle, aussi bien au lit que dans la vie quotidienne.
    
    Nous alternons nuitées calmes et nuitées agitées, ce qui nous convient parfaitement. Une fois, je me suis surpris à m’endormir avec elle sans rien faire d’autre que de l’enlacer, puis de me blottir contre elle, sur son opulente poitrine, tandis qu’elle me caressait les cheveux…
    
    La Cour change de château dans trois jours. Déjà dans les couloirs, les serviteurs s’affairent et s’agitent dans tous les sens. Bien qu’elle tente de le cacher, Penelle devient de plus en plus nerveuse. Vêtue de sa troisième robe, elle jette souvent des petits coups d’œil furtif aux alentours. Je crois qu’il est temps que je me décide.
    
    — Penelle, puis-je te parler sérieusement ?
    
    Elle affiche un sourire crispé :
    
    — Tu veulx m’annoncer que tu vas partir, est-ce ça ?
    — Oui, c’est justement de ça que je voulois te parler. Avec ton accord, j’aimerois t’annoncer que nous allons bientôt partir.
    — Nous !?
    — J’ai bien dict « nous ». J’aimerois amplement que tu viennes avec moi…
    
    Figée, elle me fixe longuement, puis elle finit par dire :
    
    — Tu veulx que je… que je ...
    ... vienne avec toi ? Tu… tu veulx bien de moi dans ta vie ?
    — Oui, c’est ce que je viens de dire. Je n’ai guère envie de te laisser icy, loin de moi. C’est un peu… égoïste, mais… je crois que nous avons un bon bout de chemin à faire ensemble, toi et moi. Mais… mais pourquoi pleures-tu ?
    
    Ses larmes coulant sans discontinuer, elle continue de me regarder intensément :
    
    — Tu… tu es le premier homme à me quérir de venir avec lui…
    — Et j’espère bien être dernier du genre !
    — Idiot ! dit-elle en essuyant maladroitement ses larmes.
    
    Toujours face à elle, je n’ose pas la toucher, je ne sais pas trop quoi faire, alors je continue sur ma lancée :
    
    — Penelle, à toi de décider : tu restes icy, ou bien tu m’offres confiance en venant avec moi.
    — J’aurois aimé que point tu ne partes, et qu’icy, tu restes… que rien ne change…
    — Je ne puis guère, tu sçais très bien que c’est lié à ma fonction, je dois suivre la Cour. Dans les semaines suivantes, je changeroi souvent d’endroit. Avec toi, je l’espère…
    
    Je comprends son dilemme : en me suivant, elle se coupe des personnes qu’elle connaît, d’une certaine sécurité. Elle met vraiment un pied dans l’inconnu. Les yeux rougis, elle me regarde droit dans les miens, cherchant à lire quelque chose dedans :
    
    — Je crois que je vais t’accorder confiance, Ulysse…
    
    Affichant un large sourire, le cœur léger, je pose mes deux mains sur ses épaules :
    
    — À la bonne heure !
    
    Puis l’attirant contre moi, je l’embrasse. Ce baiser est largement ...
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