Truckers 4
Datte: 22/10/2023,
Catégories:
f,
fhh,
inconnu,
campagne,
humilié(e),
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
intermast,
Oral
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
coprolalie,
totalsexe,
Auteur: Landeline-Rose Redinger, Source: Revebebe
... atteindre ma poitrine, un regard pesant, insistant salace. Le sourire qui marquait son visage l’était tout autant.
La cinquantaine bedonnante, calvitie et pif rougeaud, le bonhomme n’avait rien d’un bellâtre fantasmé.
Le camion prit de l’avance sur mon pas de randonneuse et alors que son regard se réverbérait dans le rétroviseur, je passais une main moite sur ma poitrine, en titillant la pointe déjà bien saillante.
Le petit bonhomme fit résonner son klaxon en me faisant d’incompréhensibles signes de mains.
Au fond, je résistais aux assauts du désir, en me sachant d’avance vaincue. Sur un banc, légèrement en retrait de la route, je me caressais, serrant les mâchoires en jouissant. Pourtant il semblait que mes cris étouffaient ceux du moteur et du klaxon qui emplissaient la vallée et plus lointainement encore.
Lorsque j’arrivai au chalet, je postai mon fauteuil devant la baie vitrée, observant le ballet des poutres dans l’air.
Je tremblais tant de désir que Marc-An me crût souffrante. Oui, vraiment je souffrais d’un manque cruel que mon chéri ne comblerait jamais.
En soirée gorgée de pensées lubriques, je simulai une migraine pour rejoindre mon lit et caresser mon corps jusqu’à l’épuisement.
Au petit matin, accablée et fourbue, je quittai la chambre, je quittai le chalet, car le désir l’emporte sur toutes choses.
Dans mon petit sac à dos, j’avais glissé quelques joujoux, car si mon bonhomme ne passait pas, je ne pourrais vivre sans jouir. Dans mon ...
... sexe, j’avais glissé mes boules de geisha, habile dans la marche, emportée par le plaisir, je pris la petite route habituelle.
Ce matin, non pas de petits pains chocolatés, pas de croissants. Je me posai sur le banc de pierre encore très humide – le banc – et tremblante, je demeurai statique afin que la fureur de mon excitation ne puisse couvrir le ronflement du camion.
L’engin était métronomique. À chaque virage, je perdais son bruit que je retrouvais au virage suivant.
Plus le bourdonnement se rapprochait, plus mon corps frémissait. Puis j’aperçus la face grisâtre du bahut, poussif lent et puissant, chargé d’une montagne de troncs plus gigantesques les uns que les autres. Lentement, lentement, il avançait.
Je quittais mon endroit de guet et pris le pas innocent de celle qui n’attend rien ni personne.
Mon sexe envoyait au creux de l’aine une sueur douceâtre qui me lançait des soubresauts jusque dans la poitrine.
Lorsque le camion marqua le pas à mes côtés, le chauffeur, bien plus hardi encore, forçait un peu le trait.
Le nombre jouait en sa faveur, car ce matin-là, un autre débardeur l’accompagnait. Même modèle, même gabarit, même bedaine, même couperose.
— Alors jolie promeneuse du matin, on ne se lasse pas d’attendre le gros camion avec ses gros troncs !
Et les deux se fendaient d’un rire gras en se tapant sur les cuisses.
— Y a bien d’la place pour trois si ça vous chante, fit l’autre en se penchant.
Le camion avait pris un peu d’avance et, ...