Truckers 4
Datte: 22/10/2023,
Catégories:
f,
fhh,
inconnu,
campagne,
humilié(e),
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
intermast,
Oral
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
coprolalie,
totalsexe,
Auteur: Landeline-Rose Redinger, Source: Revebebe
Résumé des épisodes précédents :
Son empressement est inversement proportionnel à mon délassement. Et ceci, oui, est un délice. Comme un fruit juteux qu’on savoure allongé devant un plan d’eau. Mais pour l’heure, ce n’est pas vers un plan d’eau que je me dirige, mais vers la station Valmy sur l’A4 entre Reims et Châlons-en-Champagne. Je crois que la fluctuation de l’humeur de Marc-An est au rang du chamboulement de ses affaires suisses. Marc-An annonce son arrivée à la station pour 19 heures, heure à laquelle nous nous retrouvons pour un déjeuner avec le Directeur marketing du Groupe suisse. Nous allons faire ce détour, il n’en sera pas autrement. Marc y tient. Vraiment. Et si ce n’était que le lieu qui fait bien mon affaire, j’aurais bel et bien envoyé mon amour sur les roses, avec ses Helvètes affaires. Qui lui tapent sur le ciboulot ?
Parfois, j’aime contrebalancer le goût des belles choses. Je sais que cette soirée sera bavarde, complaisante et stupide. Je sais que le directeur suisse sera avenant, qu’il me glissera quelques invites courtoises. Bons sentiments et, au final, un ennuyeux cours de séduction.
Vous le savez, Marc-An est un pleutre. Je ne le dis pas par mépris – il faut reconnaître en lui un paradoxe – enfant bien né, je classerais mon amour de façon Bourdieusienne dans le clan des dominants. Mais l’appartenance clanique ne fait pas la nature de l’homme. Marc-Antoine méprise les petites gens et craint les autres.
Mais en somme, peut-être commets-je ...
... là une erreur de jugement, d’appréciation. Si plus que d’être lâche par intérêt, Marc n’était que la somme de ses multiples peurs ?
Donc oui, l’homme suisse enfle son ego au rythme de sa bite, à me couler des poncifs et des politesses, propres, mais insanes et Marc s’évertue à lui trouver un détachement teinté d’humour. Mon amour est pitoyable, Ô !
Mais pour l’heure, il est agacé et me presse de me tenir prête à sauter dans sa voiture en abandonnant la mienne. Pour parer à toute éventualité de retard ou de perdition. Les femmes et l’orientation, dira-t-il aux Suisses, y jouant aussi son petit couplet ironique.
Je suis là et autour de moi s’alignent les camions – je vous le dis sans détour entre le camion et le camionneur, entre le ronflement des moteurs et la gouaille des hommes entre eux, je ne puis départager l’intensité de mon excitation. Je dirais que l’harmonieux duo camion-camionneur alimente mon désir. Me comprenez-vous ?
Je ne suis pas entrée dans la station. J’ai posé ma Mini-Cooper à quelques pas des camions, tout comme si, munie d’une commande automatique, elle m’avait imposé l’endroit.
Je ne sais que faire. J’ai très envie. Devant mes yeux mi-clos, en repos contre l’appui-tête de mon siège, je vois les hommes, je vois leur va-et-vient. Celui-ci bricole sous l’axe d’un essieu, celui-là semble n’attendre rien, assis sur une caisse au bas de son camion. Un autre déguste une bière. Puis à nouveau Marc-An qui m’incite à la vigilance, à l’exactitude. Je ...