1. Copine d'avant


    Datte: 15/10/2023, Catégories: fh, extracon, copains, Oral pénétratio, extraconj, Auteur: Arpenteur, Source: Revebebe

    ... redressai avec difficulté, mon cou était endolori. Le contact de mes pieds sur le sol glacé me stimula un peu tandis que j’avançais lourdement vers la porte. Je l’ouvris sans chercher à cacher ma nudité mais il n’y avait personne derrière. Le couloir desservait trois pièces, et au fond la porte d’entrée donnait sur l’escalier. J’inspectai rapidement l’appartement, la salle de bain un peu spartiate, une pile de serviettes blanches et propres entassées près de la baignoire rappelait effectivement celles mises à disposition dans un hôtel. Il n’y avait rien d’autre, aucune armoire de toilette, aucun effet personnel, excepté la valisette de voyage que ma compagne avait négligemment posée sur le lavabo. Dans la kitchenette, pareil, quelques assiettes, quelques verres, divers ustensiles, l’inévitable machine à café, mais le frigo était presque vide, mis à part une bouteille d’eau. Le séjour était cependant toujours pareil, les mêmes vieux meubles désuets, les mêmes papiers défraîchis, le fauteuil de cuir où je m’étais avachi, la table basse et le canapé sur lequel Ursula s’était exhibée. Car c’était forcément Ursula et pas Maryse, les deux femmes ne se ressemblaient vraiment pas. Je regardais d’un peu plus près en ouvrant les placards, c’est vrai que les rares meubles étaient presque vides et semblaient plus là pour la déco. Et sur la table basse, plus aucune trace ni de la bouteille d’apéritif, ni des verres, ni d’ailleurs de la boîte à capotes, quelqu’un avait fait le ménage ...
    ... entre temps. J’ouvris la porte d’entrée, l’escalier était toujours là, à l’identique.
    
    « Bordel, c’est quoi ce merdier ? ». Une machination, que me voulait-on, dans quel but, qui tirait les ficelles ? C’est vrai que n’importe quelle brune dans la cinquantaine aurait pu faire l’affaire pour jouer le rôle d’Ursula, vu que je ne me souvenais pas d’elle. Et le peu de détails du passé que nous avions partagés, beaucoup de femmes auraient pu les connaître, il n’y avait rien de très personnel. La petite Sonia, ce prénom ne me disait absolument rien, elle l’avait sûrement inventé, mais elle aurait pu inventer n’importe quoi d’autre, vu le peu de souvenirs qui me restaient de cette époque.
    
    Je pris conscience tout d’un coup que je n’avais même pas son téléphone. Soi-disant qu’elle n’en avait pas, que son maigre budget ne lui permettait pas d’avoir un portable. Mais vu que nous communiquions quand même par internet, elle avait forcément une box, et donc un fixe. Je n’avais pas eu la présence d’esprit de lui demander, je ne connaissais finalement que son courriel.
    
    D’ailleurs, mon téléphone, il était où mon téléphone ? Ma veste et mon pantalon n’étaient plus dans le salon, là où je les avais laissés.
    
    Je retournai dans la chambre. Maryse s’était levée et était en train de s’habiller. Enfin, de s’habiller en déshabillé… elle avait enfilé des bas et était en train de les attacher à un porte-jarretelles. Je ne me souvenais même plus qu’elle en avait un.
    
    — On avait dit « un week-end ...
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