1. Fliquette ou voyouse ?


    Datte: 02/10/2023, Catégories: ff, inconnu, bizarre, caresses, Oral lesbos, Auteur: Lorette, Source: Revebebe

    ... un travail.
    
    Parfois aussi, elle s’absentait le week-end. Comme je m’en inquiétais, elle répondait invariablement :
    
    — Tu n’as aucun souci à te faire, je t’aime et je te suis très fidèle, jamais je ne te tromperai avec qui que ce soit (le tout ponctué d’une petite larme attendrissante).
    
    Mais, à vrai dire, ce n’est pas trop ça qui m’inquiétait, sur le plan affectif j’avais toute confiance en elle. J’aurais néanmoins aimé qu’elle me raconte ce qu’elle foutait de ses journées. Mais quand j’essayais de lui tirer les vers du nez, elle devenait nerveuse et invariablement se remettait à chialer, ce qui coupait court à toute discussion. Je la prenais dans mes bras pour la consoler et en oubliais de fait l’origine de la dispute.
    
    Et puis un soir, le drame ! De retour du boulot, je trouve ce tout petit mot sur la table :
    
    Ni plus ni moins, aucune explication. Dans la penderie, tous ses habits avaient disparu et dans la salle de bain ses effets personnels n’étaient plus là. Mais tout le reste était intact, elle ne m’avait rien taxé. J’essayai d’appeler sur son portable, mais je tombais systématiquement sur la messagerie. J’y laissai néanmoins quelques messages dans l’espoir qu’elle les écouterait, les plus gentils possible pour ne pas lui faire peur. J’avais tellement investi dans cette relation… j’en étais baba que cela puisse se terminer ainsi en jus de boudin.
    
    Les semaines qui suivirent, j’eus de la peine à m’en remettre, mon médecin traitant m’octroya des ...
    ... anti-dépresseurs ainsi que quelques jours d’arrêt maladie. Je restais chez moi à me morfondre.
    
    Et puis un matin une sonnerie à l’interphone. Abrutie par les médicaments, je compris néanmoins qu’il s’agissait de la police, deux inspecteurs, lui, un homme d’un certain âge en civil, il me présenta sa carte, et elle, je l’aurais reconnue entre mille, ma belle petite fliquette, celle-là même que j’avais croisée dans ce bar de nuit… Mon visage s’éclaircit, j’aurais pourtant dû avoir honte, j’étais en robe de chambre et chemise de nuit, les cheveux en bataille, je n’étais pas présentable.
    
    C’était lui qui me parlait, mais c’est à elle que je répondais, je n’avais d’yeux que pour elle. Je n’aurais jamais pensé qu’elle puisse être policière.
    
    L’homme me présenta une photo où je reconnus Francine qui ne s’appelait évidemment pas Francine, mais Ludivine je-ne-sais-trop-quoi. Je n’avais aucune raison de lui mentir surtout en la présence de « mon égérie ». Oui, j’avais effectivement hébergé cette femme durant plusieurs semaines. Oui, c’était ma « petite amie » du moment, ou en tout cas je la considérais comme telle. Oui, elle était partie du jour au lendemain sans me laisser la moindre explication. Et non, je n’en savais pas beaucoup plus sur elle, elle m’avait raconté qu’elle revenait de Buenos Aires où elle s’était fait agresser.
    
    Mais en fait c’était tout simplement une ex-taularde !
    
    — Et je crains qu’elle n’ait recommencé ses conneries ! déclara le policier.
    
    Il me présenta une autre ...
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