Entrée en Noviciat
Datte: 02/10/2023,
Catégories:
ff,
fff,
fplusag,
inconnu,
fsoumise,
fdomine,
humilié(e),
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
intermast,
rasage,
dominatio,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... sans peigne, bien sûr, (pour les arômes que je diffuse, tant pis, une amie de Colette s’en accommodera) et je descends l’escalier vers la cuisine pièce à vivre où se tient la rencontre.
Surprise, oui ! Je manque rater une marche ! Une jeune brunette de vingt, vingt-cinq ans, en bleu de travail, lève les yeux sur moi. Juste un rapide sourire en me découvrant, pas d’autre réaction. Moi, je ne sais plus où me mettre.
— Entrez, entrez, Chantal. Je vous présente notre sauveur, Anaïs, annonce Colette.
— Mon père a eu un imprévu, ce matin. Je suis venue à sa place pour ne pas laisser en plan Madame Colette. Si ce n’est pas trop grave, je pourrai vous dépanner, explique la gamine.
— Heu… Enchantée, Mademoiselle. C’est gentil à vous.
Quoi dire d’autre ? Je suis déjà suffisamment ridicule, inutile d’ajouter la pudeur outragée. Je louvoie vers mon secours qui attend tranquillement près du poêle, en affichant un air serein. La gamine me suit d’un regard paisible, sans affectation, elle !
— Bonne idée, ce vieux fourneau. Au moins, vous avez pu vous chauffer, observe-t-elle.
— Hé oui ! Pour le reste, on a dû s’adapter, lui confirme Colette.
— Bon ! Je vais jeter un coup d’œil sur la chaudière et je vous dis ce que je peux faire, ok ?
Elle saute de sa chaise pour sortir en passant près de moi avant que j’aie eu le temps de me couvrir. Je me fige pour limiter au maximum l’émanation de mes fragrances. Dès la porte refermée, je m’emmitoufle à la diable Colette a un sourire ...
... jusqu’aux oreilles.
— Elle est bien cette petite, non ?
— Voui… Elle s’est rincé l’œil avec mes appâts défraîchis, surtout ! C’est une habitude, chez vous, d’exhiber vos invitées ? Dites-moi la vérité, feins-je de m’indigner.
Elle rit franchement en m’assurant que « non, non, seulement pour celles à qui ça plait ». Je ris avec elle. Au fond, avec le recul, la situation était plutôt cocasse, même si j’en ai fait les frais. Et puis… passé aujourd’hui, je ne la reverrai jamais, cette fille !
Avec cette pensée réconfortante, je petit déjeune de bon appétit. Café excellent, comme il se doit quand il est tenu au chaud sur un poêle, tartines de confiture maison (ou presque : une voisine) et conversation agréable. J’apprends que Anaïs accompagnait son artisan de père lorsqu’il installait les équipements voulus par Colette. Maintenant, elle travaille avec lui. Ainsi, non seulement elle a vu s’aménager la maison, mais elle la connaît de bout en bout pour y être revenue plusieurs fois à l’occasion d’améliorations ou de réparations. Elle savait donc parfaitement d’où je venais en me voyant. Je m’inquiète des ragots qui pourraient desservir mon hôtesse.
— Vous savez, les installateurs à domicile en voient de toutes sortes. S’ils s’amusaient à les raconter, ils perdraient vite leur clientèle, relativise Colette. Quant à Anaïs, les filles de la campagne connaissent très tôt la vie. Les brebis et les béliers, les coqs et les poules, entre autres, se chargent de leur enseigner la ...