Entrée en Noviciat - Histoires de Sexe

Entrée en Noviciat

... Pourquoi ce frisson d’excitation à rester ainsi exhibée ? Je devrais me raisonner, m’interdire l’obscénité de cette exposition. Ce n’est qu’un jeu, je peux y mettre fin n’importe quand. Je n’ai qu’à le vouloir…

Je ne bouge pas. L’ordre donné ne compte guère dans cette décision.

Dans la cuisine, Anaïs explique avec force détails le succès qu’elle a obtenu sur la chaudière rétive. Le brûleur fonctionne bien, elle l’a vérifié. Elle a surveillé la montée en température, aucun problème du côté du thermostat. Tout se passe bien, et d’ici quelques minutes nous pourrons… Elle s’arrête net dans sa phrase en croisant mon regard.

— Oh pardon ! Je vous ai dérangée pendant que vous étiez occupée avec votre… amie.
— Pas du tout, la rassure Colette. Juste quelques petits soins esthétiques dont Chantal avait grand besoin ! C’était aussi bien de le faire en attendant que tu nous remettes la douche en service.
— Tant mieux que j’y sois arrivée, alors ! Vous en aviez vraiment besoin, s’amuse Anaïs.
— Je n’avais aucun doute, ma chérie. Excuse-moi, je ne vais pas laisser Chantal à moitié épilée. Tu peux rester, si tu veux.
— Une épilation, oui, je vois. Vous le faites bien. Pour moi aussi, ...

... ce serait utile, commente Anaïs en me scrutant sans vergogne.
— Profitez, Mademoiselle ! Si vous avez des poils superflus, Madame Colette est une praticienne hors pair, la défis-je sans rougir.
— Hé oui ! Pourquoi pas ? Dommage que je n’aie pas le temps, rit-elle. Désolée, je dois aller couper le brûleur. Je reviens ce soir avec la pièce à changer, Madame Colette. Je vous appelle si je ne l’ai pas.
— D’accord, c’est parfait, la remercie Colette. Je t’épilerai en guise de pourboire si tu préfères.
— Hi, hi ! On verra ! N’attendez pas trop pour la douche, quand même.

Colette écoute le départ de la camionnette de Anaïs avant de m’adresser la parole.

— Tu es une vilaine effrontée et une très grosse cochonne, hein ? Ça t’a fait mouiller de te montrer à cette petite, n’est-ce pas ?
— Oui Maîtresse.

Elle ne répond pas. Elle ne contrôle pas. Elle ne me punie pas. Elle se contente de rendre ma lèvre pileuse aussi glabre que sa jumelle, avec plus de vigueur de sa part et de douleur de la mienne. Je souffre mais cela m’est égal. Je n’ai honte ni de mes cris, ni de mes émanations odorantes. Je me sens fière de moi, et j’attends impatiemment de pouvoir me faire jouir.

A suivre