1. Entrée en Noviciat


    Datte: 02/10/2023, Catégories: ff, fff, fplusag, inconnu, fsoumise, fdomine, humilié(e), Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, intermast, rasage, dominatio, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... risque à sucer le téton. Elle bouge, je devine son visage qui me cherche. Son bassin tressaute contre mon ventre, je devine ses lèvres tendues vers moi. Je l’enlace, elle prend ma bouche. Je respire le râle de son orgasme et elle se détend dans mes bras.
    
    Nous restons longtemps soudées l’une à l’autre, peau à peau. Sans parler. Elle caresse mes cheveux. Je dépose de petits bisous dans son cou. La moiteur nous baigne, la fatigue nous alanguit, mes paupières sont lourdes. Son souffle est régulier, elle dort.
    
    Il est tard, sans doute le milieu de la nuit. Je me sens trop paresseuse pour vérifier l’heure. Ma dernière pensée consciente est une révélation, « j’ai fait l’amour avec une femme… » Et je m’endors à mon tour.
    
    Je me réveille aussitôt. Le lit est vide à côté de moi. Je crois à un rêve érotique sorti de mon inconscient survolté. Depuis le temps que je fantasme sur les aventures de Colette, il n’y aurait rien d’étonnant. Mais non, c’est bien sa chambre, je me souviens que nous sommes montées nous y réfugier, et d’ailleurs il y a mon cahier tout raturé sur le tapis. Donc c’était la réalité, ma chatte baveuse et odorante n’est pas de mon seul fait. J’ai dormi comme une souche, simplement !
    
    Cette fois, je fais l’effort de chercher des yeux le réveil. Je pourrais m’en passer : le soleil passe déjà par la fenêtre. J’ai succombé à mon péché mignon de lève tard. Bon, se forcer à regarder l’heure n’est pas suffisant. Il faut en plus mettre le pied par terre, pas le gauche ...
    ... si possible. Cette pauvre plaisanterie, heureusement que pour moi-même, finit de m’arracher à ma torpeur. En tendant l’oreille, j’entends un bruit de conversation au rez-de-chaussée. Le réparateur de la chaudière, sans doute, et Colette qui lui explique le problème.
    
    Où est donc passé ce qui me sert de peignoir ? Je furète ici et là sans trouver l’ombre de ce confortable et chaud manteau de mouton dont m’a dotée mon hôtesse. J’ai un peu froid toute nue, mais je ne peux décemment pas défaire le lit pour me couvrir. Tant pis, je me risque à pas prudents jusqu’au palier. Je distingue deux voix féminines en bas. Je me suis trompée, ce doit être une voisine en visite matinale. Je peux me manifester sans trop d’inquiétude.
    
    — Colette ? Vous êtes là ?
    — Ah, Chantal ! Vous êtes réveillée ? J’ai mis votre peignoir à tiédir…
    
    Voilà qui me rassure, la suite moins.
    
    — J’allais vous le monter… Mais vous pouvez descendre.
    — Heu…
    
    Je n’y tiens pas vraiment, ce n’est guère l’usage de se présenter à poil à une inconnue. Ici, probablement moins encore. Je ne veux pas scandaliser. Une serviette peut-être ? Mais où ?
    
    — Mais si, venez comme vous êtes, insiste-t-elle. Il n’y a aucun souci.
    
    Si elle le dit ! Voyons : si ce n’est pas quelqu’un du coin, c’est à coup sûr une amie à elle. Une surprise qu’on vient de lui faire, ou bien une surprise pour moi. Vu ce que je commence à savoir de Colette, ce serait assez dans ses pratiques…
    
    Ok, allons-y. Je mets de l’ordre en mes cheveux, ...
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