Entrée en Noviciat
Datte: 02/10/2023,
Catégories:
ff,
fff,
fplusag,
inconnu,
fsoumise,
fdomine,
humilié(e),
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
intermast,
rasage,
dominatio,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... L’excitation monte, l’exhalaison de mes parfums aussi.
— Pardon Maîtresse, je ne me suis pas lavée.
— Tu sens plus la crevette que la femme en rut, petite cochonne. Arrête de mouiller ou je te nettoie à l’alcool.
Facile à dire, pour elle, l’hypocrite ! Je suis sûre qu’elle se délecte de mes odeurs sexuelles et qu’elle fait exprès d’ajouter à ma confusion de profane. Mais ma honte ne dure pas, j’ai autre chose à penser. Poil après poil, pointe après pointe, ma sensibilité augmente. Il me semble qu’un essaim d’abeilles s’exerce autour de mon clitoris et instille leur venin pour enflammer mon ventre. Ma peau est brûlante et mon bouton turgescent, quand ma Maîtresse se déclare satisfaite de son débroussaillage sélectif.
J’espèrerais d’elle un massage masturbatoire. Au contraire, elle s’attaque aux lèvres. Elle a changé sa pince fine pour une autre à bouts larges. On ira plus vite, feint-elle de me rassurer en saisissant plusieurs malheureux brins du pelage qu’elle extirpe d’un coup sec. Mon cri accompagne leur départ. Je n’ai pas le temps de souffler qu’elle m’en enlève une autre pincée. Arrachage après arrachage, elle poursuit son désherbage. Elle tire adroitement sur la lèvre, s’empare de ses proies et les emporte. À chaque fois, la peau s’étire dans le bonheur, résiste sans plaisir, et abandonne dans la douleur. J’arrive à retenir mes plaintes, pas mes larmes, ni ma cyprine.
Et encore ! Tant qu’elle s’occupait de la périphérie, chacune de ses prises était un ...
... succès. En se rapprochant du bord interne, Colette doit s’y prendre à plusieurs fois. La mouille et la sueur engluent les poils et les rendent glissants. Ils sont moins nombreux, mais elle doit les décoller un à un pour les attraper. Souvent, ils échappent à sa pince, l’obligeant à revenir au plus près de la peau, à la coincer parfois. Les irritations s’additionnent, mes tressaillements et mes larmes aussi.
— J’aurais dû prendre un sèche-cheveux, remarque Colette en riant. Mais regarde : un côté est fait. Tu peux voir la différence !
— Merci Maîtresse, réponds-je comme il convient.
Elle avait raison, je dois le reconnaître. Malgré la rougeur prononcée de l’épiderme, ma lèvre gauche toute lisse est plus jolie et visible que sa voisine poilue. Le centre du plaisir, lui aussi, se signale mieux au bas d’une toison éclaircie. Il appelle une caresse qui ne vient pas, et les pulsations du désir que la frustration avive le durcissent en dépit de l’inflammation pénible qui l’entoure. J’ai la chatte en feu, et il reste la lèvre droite…
Je voulais me faire une idée des sensations éprouvées par Colette, revendiquais-je ? J’ai la réponse ! Même à moitié, elle me suffit. Peu m’importe l’inélégance d’une minette à demi épilée, j’envisage sérieusement de supplier d’arrêter là l’expérience.
— Toc, toc. Madame Colette ?
— Ah ! Anaïs doit avoir terminé sa réparation de fortune, se réjouit Colette. Ne bouge pas, je vais lui ouvrir.
Pourquoi ma pudeur ne m’interdit-elle pas d’obéir ? ...