Entrée en Noviciat
Datte: 02/10/2023,
Catégories:
ff,
fff,
fplusag,
inconnu,
fsoumise,
fdomine,
humilié(e),
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
intermast,
rasage,
dominatio,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... envie d’en savoir plus, quitte à avoir mal, et mes explications sont autant de confessions.
— J’aimerais connaître un peu de ce que vous avez éprouvé. Pour mieux comprendre et mieux rapporter votre vécu et vos sentiments, vous voyez ? Comme hier. Par honnêteté intellect…
— Petite menteuse ! Si tu te figures que je vais te croire, me coupe Colette, tu te trompes !
— …
— Avoue qu’une nouvelle séance de soumission t’exciterait, hein ? Avoue-le !
— Oui, Colette.
— Pardon ??
— Oui Maîtresse.
Elle m’entraîne durement dans le petit salon, m’arrache mon vêtement et me jette sur le divan. Je m’y recroqueville, les bras autour des genoux, presque effrayée par son brusque changement d’attitude. La mienne ne lui convient pas.
— Ne reste pas comme ça, poltronne ! Mets-toi sur le dos et soulève ton cul, ordonne t’elle en glissant une serviette sous mes fesses. Je ne tiens pas à salir le tissu avec tes poils !
J’obéis, comme j’obéis à son injonction de plier les jambes et de tenir mes cuisses écartées. Pas assez largement à son goût, elle me le fait savoir.
— Ouvre-toi mieux que ça. Attrape tes genoux avec les mains. Par dessous, idiote ! Pousse ta moule vers moi maintenant, comme si tu voulais te faire baiser.
Le ton est méprisant, les mots volontairement vulgaires, et la posture imposée humiliante. Malgré cela, cette exhibition forcée me trouble. Je mouille en imaginant le spectacle offert par ma chatte. Si je la voyais dans un miroir, je mouillerais encore ...
... plus.
— Très bien. Ne bouge pas. Je vais chercher une pince à épiler.
— Oui Maîtresse. Merci Maîtresse, crois-je opportun de répondre.
Elle hausse les épaules en partant et me laisse contempler l’enfilade de la cuisine à travers les battants ouverts. Si Anaïs entrait à l’improviste, je serais dans son champ de vision. Je pourrais tricher, ne reprendre la pause qu’au retour de Colette, puisque j’aperçois aussi la porte par laquelle elle a disparu. Je ne le fais pas. Par défi. Et parce que la menace d’être surprise ajoute sans doute à mon plaisir.
D’ailleurs, je n’aurais eu qu’un frisson virtuel. Colette, « ma Maîtresse », revient. Pour me proposer le choix entre la corde et le poignard.
— J’enlève tout sur les lèvres et j’éclaircis au-dessus du clito. On commence par où ?
— Heu… Les lèvres ?
— D’accord, sourit-elle. Ce sera le clito.
Ben voyons, c’était à prévoir ! Sustine et abstine, je devrais m’en souvenir. Je ne hausse pas les épaules, mais c’est tout comme : j’ai choisi de m’en remettre à elle, je n’ai que ce que je mérite. Je ne proteste pas et m’apprête à souffrir.
Ce n’est pas si terrible, me surprends-je à penser. Juste une petite pointe, pas plus aiguë qu’une piqûre, à chaque poil arraché par Colette. Elle tend la peau pour sélectionner ceux qu’elle enlève. Au jugé, je dirais un sur deux, une fois d’un côté, une fois de l’autre. Mon bourgeon roule sous ses doigts en même temps. Un petit plaisir, une petite douleur, l’alternance est efficace. ...