Isabelle en balade - Histoires de Sexe

Isabelle en balade

... carrément sans futal. Et parfois, c’est le cas des femmes de ne pas avoir de pantalon ou de jupe.

Ma passagère s’en étonne :

— Ah bon ?
— Oui, Isa. Et on compte plus les femmes qui montrent leurs nichons aux routiers. C’est un classique. Sur un déplacement long, on y a droit deux fois minimum.
— Eh bé, mon salaud !
— Non, non : eh bé mes salopes. Moi, j’y suis pour rien si une donzelle me montre ses lolos.
— T’as qu’à pas regarder !

Je rigole doucement : autant demander à un gourmand affamé de ne pas toucher la pâtisserie qui est sous son nez ! Je continue :

— Et je ne t’ai pas parlé des branlettes que la passagère procure au conducteur. Parfois, c’est l’inverse, c’est la conductrice qui branle le passager. Plus rarement, c’est un homme qui branle un homme.
— Oh, des pédés ?
— Ça m’en a tout l’air. Enfin, ça dépend où tu ranges les bisexuels, tu sais, ceux qui vont aussi bien avec les hommes que les femmes.

De plus en plus intéressée, ma passagère demande :

— Et des gougnottes, t’en as déjà vues ?
— Rarement. Pareil pour les collègues, ça ne court pas les routes et les autoroutes. Ou bien, elles sont plus sages que les autres.
— Ah, c’est con !
— C’est le cas de le dire, ma chérie !

Isabelle fait la moue, les pieds toujours sur la plage avant, ses belles cuisses à nu sous son top blanc sous lequel je n’arrive pas à deviner le type de soutif elle put mettre. Elle en a mis un, c’est certain, mais lequel, il semble étrange. Elle lâche :

— Tu ...

... causes, tu causes, mais ce ne sont que des généralités, pas une seule anecdote croustillante à me mettre sous la dent.
— OK, OK. Je vais te raconter ce qui est arrivé à Gérard, il y a trois mois.
— Gérard, celui qui ressemble un peu à Corbier du Club Dorothée ?
— Oui, c’est lui.

Et je raconte ma petite anecdote, celle de Gérard qui avait embarqué une belle auto-stoppeuse, avant de découvrir un peu plus tard que la belle auto-stoppeuse en question possédait quelque chose en plus entre les jambes, du genre bien raide ! Ça fait bien rigoler Isa qui s’exclame :

— Ah le con, le con ! Bien fait pour lui ! Y avait pas à ramasser n’importe qui sur la route ! Il a bien été puni !
— Puni ? Pour quelle raison ?
— Infidélité ! Faut pas tromper sa femme !
— Je te signale que ce pauvre Gérard est célibataire, sa femme s’est tirée, il y a dix ans, avec ses enfants, sa voiture et sa maison. Il s’est retrouvé sur le trottoir, ne comprenant rien à ce qui lui arrivait. Tout ça parce que sa salope de femme le trompait avec un avocat.

Isa se sent un peu stupide, elle articule faiblement :

— Ah ?
— Oui, elle lui a TOUT piqué, alors que Gégé n’avait rien à se reprocher. On l’appelait même à l’époque le séminariste, tellement il était chaste au-dehors. Mais voilà, sa femme avait un avocat dans la poche, ou plutôt dans la culotte.

Gênée, ma passagère préfère changer de sujet :

— Euh, t’as pas autre chose à raconter ?

Ce que je fais, tandis que les minutes et les kilomètres ...