Entremets
Datte: 26/09/2023,
Catégories:
ff,
fff,
fplusag,
fépilée,
fdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
miroir,
odeurs,
Masturbation
caresses,
intermast,
Oral
69,
lesbos,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... chaudière était en panne.
— Vous avez une excuse vous aussi : vous avez travaillé tout le jour, lui fais-je remarquer.
Boire une gorgée les yeux sur son verre lui évite de répondre. Colette me regarde, surprise et amusée de mon audace, avant d’insister en suggérant que le temps du « pourboire » devrait suffire à reconstituer la réserve d’eau chaude pour une douche. Anaïs reprend une gorgée.
— Je n’ai pas de réseau, s’excuse-t-elle. Il est où, le téléphone ?
Les conséquences implicites de sa question font légèrement rosir ses joues. Nous trouvons fort à propos une occupation aux fourneaux pendant qu’elle discute avec sa famille. C’est son rapport d’activité de la journée qui est le fond de l’échange, semble-t-il. L’invitation à dîner n’en est qu’un élément accessoire, elle passe comme une lettre à la poste.
— Madame Colette, vous avez les amitiés de mes parents. Je vais vous aider à mettre le couvert, propose Anaïs en reposant le combiné.
— Tu leur transmettras les miennes, remercie Colette. J’ai mis le repas au chaud. Il vaudrait mieux qu’on s’occupe de ton esthétique avant de manger.
— Maintenant ? Euh… Vous êtes sûre ? Je voulais prendre une douche avant de…
Anaïs est déstabilisée, Colette gentiment affirmative. Je comprends pourquoi elle m’a donné la cocotte en terre des patates à mettre dans le four du poêle et qu’elle a posé sur celui-ci la cocotte en fonte du civet. Nous avions tacitement la même idée derrière la tête en choisissant le menu. J’apporte ...
... de l’eau à son moulin.
— La douche est plus utile après, croyez-moi, Mademoiselle !
— Sans doute, mais…
— Je conçois vos raisons, dis-je à mi-voix. Je crains hélas qu’il vous faille passer outre.
— Nous resterons ici, décide Colette en tirant son fauteuil en pleine lumière. Tu ne risqueras pas d’avoir froid, comme ça !
— Je m’assieds là ? Bon… abdique Anaïs qui a déjà retiré son gilet.
Elle s’assoit en effet, la mine résignée, remuant des pensées embarrassantes. Puis elle réalise son étourderie et se relève toute penaude :
— Mince ! Je suis conne ! Il faut que j’enlève ma salopette. Où puis-je mettre mes souliers ?
— Dans la salle de bain. Tu trouveras une paire de pantoufles, lui indique obligeamment Colette, avant d’ajouter : retire ton pull, tu seras plus à l’aise.
— Ah ? Le pull aussi ? Euh… oui, d’accord…
Malgré la distance, son hésitation est perceptible. Elle réapparaît, en chaussettes et en petite tenue, le tout passablement défraîchi par une journée de travail fatigante. Elle a l’air dépitée et les bras pudiquement ramenés sur elle.
— Vous aviez raison, l’eau est à peine tiède… Je n’ai pas trouvé les pantoufles, Madame Colette.
Est-ce cet échec ou l’aveu inconscient de ne pas nous avoir crues qui la fait rougir ? Ses yeux fixés sur la serviette étalée sur le fauteuil me détrompent : la gamine s’inquiète d’un préjugé défavorable sur son hygiène. L’explication de la nécessité de protéger le tissu des poils la détend. Rassurée, elle s’installe à ...