Villa Marine
Datte: 25/09/2023,
Catégories:
grp,
inconnu,
parking,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
uro,
occasion,
Auteur: Landeline-Rose Redinger, Source: Revebebe
... donc, invariablement, je me pose quelques minutes devant la linéarité des bahuts alignés dans la cour de l’entreprise.
Participant à la grande tablée, les deux lascars posent intensément leur regard quelque part sous ma table. Mais tout à fait aguerrie à taquiner le désir, j’ai verrouillé le panorama.
La petite bande va bon train et tous azimuts et pour le coup nous sommes à quelques années-lumière de l’esprit bachelardien.
Un silence se fait. On peut d’ailleurs remarquer le très court instant de silence qui invariablement se produit au sein d’un groupe animé, et pour qui étudierait la sociométrie, il y aurait peut-être matière à énoncer une théorie – bref un silence se fit et fusa alors la grande question :
Mais qui se souvient de Max Meynier ?
Alors qui donc se souvenait, au sein de cette disparate assemblée, qui donc se souvenait de Max Meynier ?
Eh bien moi, ce jour-là, je découvris Max Meynier et sa biographie Wikipédia me donna un peu plus de matière.
Pour le coup les philosophes meuneries ne convoquèrent que leurs propres souvenirs, hormis quelques jeunots qui s’étaient retranchés sous les oreillettes de leur Smartphone.
Tout en s’animant, les deux lascars se poussaient du coude posant leurs regards salaces au fond de mes yeux. Je chaussai mes lunettes noires, ce qui entre nous soit dit, est une bonne manière de renvoyer le regard qui vous transperce. Je crus deviner, aux rapprochements contigus de leurs deux visages, quelques insanités et ...
... dans les esquisses de sourires lubriques de leurs yeux, je ne m’y trompais pas.
On le sait, pour les travailleurs de la route, le temps est compté. Quand on leur servit le café, je me fis apporter le mien et je m’en fus à ma voiture, quand ils s’en furent à leurs camions.
Huit chauffeurs, huit camions. Une chenille vert et jaune. Je démarrai devant eux et durant les quelques kilomètres qui suivirent, le camion de tête n’eut de cesse de distiller des appels de phares, que je scrutais dans mon rétroviseur intérieur.
Était-ce l’effet de réfraction lumineuse des phares dans ma pupille, je ne saurais dire pourquoi, mais aux flashes répétitifs se conjuguaient les battements amplifiés de mon cœur.
Comme distincts des injonctions de mon cerveau, mon index se fit l’écho des appels de phares et enfonça au même rythme la commande des warnings.
Le premier item de ma thématique Routière, en était à son développement. Introduction-développement-transition et avec un brin de licence tendancieuse, je dirais qu’en la matière, l’introduction est plutôt le final de ma thématique.
Quelques kilomètres encore et en alternance aux flashes de ses phares, le routier clignotait avec régularité, vers la droite.
La signalétique indiquait une aire de repos à deux kilomètres. Mon cœur battait de cent coups, lorsque je m’engageai sur la bretelle desservant l’autoroute. La pluie battait son plein, l’aire était déserte. Nous n’étions pas en période vacancière.
Les huit camions firent un ...