1. Villa Marine


    Datte: 25/09/2023, Catégories: grp, inconnu, parking, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fdanus, fsodo, uro, occasion, Auteur: Landeline-Rose Redinger, Source: Revebebe

    J’ai eu semblablement à vous le fantasme insidieux du viol, et Dieu sait si le crime de viol doit se payer cher. Pour ma part que l’on m’ait forcée n’a pas permis que j’y pose le vocable de viol puisque tacitement, certains hommes ne s’y trompent pas, j’étais dans un absolu consentement.
    
    J’ai toujours été contrainte par ces ennuyeux et répétitifs dîners avec Mamy et ses amies et vous savez que j’ai su compenser.
    
    Suivant les items de ma thématique de l’année, je décidais donc de retrouver Marc-An, Mamy et ses amies en soirée. Mamy avait eu l’idée saugrenue – elle le regretterait bien vite d’ailleurs – de faire une infidélité au traditionnel restaurant du 2e arrondissement et conséquemment, j’étais privée de mon escapade du mercredi au petit cinéma pornographique rue de la Ville neuve.
    
    Je ne pouvais alors concevoir que ma journée soit réduite à la mortitude de ce repas.
    
    Lorsque j’arrivai, Marc-An m’enlaça, j’eus intérieurement un petit soubresaut de recul. Les élans de sentimentalité m’irritent parfois.
    
    Mais j’aimais à loisir forcer le trait et cultiver les antagonismes. Chevelure stricte maintenue par une barrette, jupe prude – et à ce sujet, je me devrais de vous rendre compte de la classification de Lily-Rose – chemisier col Claudine, ballerines plates du même bleu, le petit sac Chanel pour parfaire la photo. Mais avant ce dîner, j’avais déjà beaucoup vécu…
    
    Il était 12 heures 30 passées, lorsque sans idée, sans réel projet, sans plan établi – mais la vie ...
    ... est parfois un architecte bienfaisant – il était 12 heures 30 donc, quand je m’attablai à la cafétéria de cette vaste station d’autoroute. Je posai mon plateau, ayant au préalable scruté l’horizon, un petit coup de pouce du destin pouvait parfois aider aux petits plaisirs de la vie.
    
    Le temps était maussade, la pluie tombait par intermittence, mais en cascade et la chaleur quasiment tropicale emplissait l’espace d’une difficile moiteur. Ce petit détour météorologique n’est pas simplement là pour le détail, pour le décor.
    
    Donc je posai mon plateau, me glissai sur la banquette, repris les pans de mon trench-coat-saharienne, mais déjà un des bonshommes de la grande tablée d’en face, bourrait d’un petit coup de coude, son voisin.
    
    Visible à peine une nanoseconde, ma jupe courte – classification salope selon la hiérarchie de Lily-Rose – remonte d’un cran.
    
    Huit. Ils étaient huit munis de cotte vert bouteille et jaune vif, au sigle du service de transport pour lequel ils roulent. Par discrétion et dans un souci de préserver les protagonistes, je ne citerais pas la maison – maison à dessein, car l’entreprise est strictement familiale – que par le plus grand des hasards, je connais. Le stationnement rectiligne et militaire des camions dans l’entreprise, est bien le reflet exact de l’uniforme des huit routiers bruyants et rigolards.
    
    Chaque année, je me rends dans la patrie natale du grand philosophe Gaston Bachelard pour des colloques et séminaires, sur le grand penseur et ...
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