Treize quatorze quinze - Histoires de Sexe

Treize quatorze quinze

... Puisque tu aimes les descriptifs, on voit parfaitement ton bel abricot entre tes mignonnes fesses, et même ta sombre rondelle dont on devine qu’elle est souvent visitée !
— Tu rigoles ou quoi ? Ça se voit vraiment ? Je veux dire, qu’elle est visitée, comme tu dis ?
— Moi, je le sais, les autres, non.

Elle se redresse, puis se tourne vers moi :

— T’es con !
— En quoi ça te gênerait qu’on voie que tu ne détestes pas la sodomie ? Il vaut mieux faire envie que pitié.
— Tu as l’art de présenter les choses, mon chéri…
— Toujours est-il que si tu te penches comme ça et que tu tombes sur un satyre, il te rentre dedans illico !
— Est-ce que ça serait un mal, hmm ?
— Tu écris le mot « mal » comment ? Avec un accent circonflexe et un e final, ou pas ?
— Idiot !

Sur cette bonne parole, nous sommes allés faire une petite balade en ville, en évitant certains coins comme le commissariat ou les écoles. Nous avons commencé par le parc, et là, Lola a eu droit à des sifflements admiratifs. Mais personne pour nous aborder. Les gens doivent croire à une caméra cachée ou quelque chose dans le genre…

Je reconnais que la découverte d’un mignon abricot rose niché en haut de jambes gainées de soie, c’est un spectacle appréciable, même si la législation française n’est pas d’accord sur ce sens de la beauté. Dommage !

Après avoir fait trois fois le tour du lac artificiel, ma femme a été suivie momentanément par un individu un peu étrange, mais ça n’a pas duré, surtout quand elle ...

... a décidé de sortir du parc pour déambuler sur le boulevard voisin.

Le chien toujours en laisse, Lola se confie :

— L’était bizarre, ce type…
— C’est vrai que…
— Bah, il n’est plus là. En revanche, le chien, il aime ça ! Il tire sur sa laisse en permanence, il renifle tout ce qui lui tombe sous le museau et il fait son petit pipi sur chaque arbre !
— Je ne pense pas que nos voisins le baladent souvent et si longtemps !

Il y a moins de monde le long de ce boulevard, mais ça n’empêche pas ma chérie de se pencher assez souvent, révélant aux alentours son fruit pêchu et juteux, dont je profite très souvent, et dont d’autres ont profité visuellement depuis maintenant plus d’une demi-heure.

Soudain, une voix un peu goguenarde retentit :

— Tiens, tiens, comme on se retrouve ! Après la moto, le chien…

Pivotant sur elle-même, ma femme tombe nez à nez avec l’employé municipal que nous avions rencontré lors de l’exhibition à moto, en mode body-paint. Un peu inquiet, je les rejoins prestement. Ma femme s’étonne :

— Mais… comment vous m’avez reconnue ? J’avais un casque !
— Votre robe est légère, votre taille est petite, et j’ai une bonne mémoire des corps et aussi des poitrines, la vôtre m’ayant marqué la fois dernière. Sans parler des mèches rousses qui dépassaient de dessous le casque. Et puis, il n’y a pas trente-six exhibitionnistes dans le coin. Surtout avec un homme de la même stature que Monsieur, ici présent.
— Oui, en effet…

Il met ses poings sur ses ...