1. Les petites stagiaires: Aglaé III,2


    Datte: 16/09/2023, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Exorium, Source: Hds

    Ça y était.
    
    Quoi ? Qu’est-ce qui y était ?
    
    - Pour Martial. J’ai pas vraiment rompu, mais bon, je lui ai dit que j’avais besoin de prendre du recul. De réfléchir. Qu’il valait mieux qu’on arrête de se voir pendant quelque temps.
    
    – Et alors ? Il a réagi comment ?
    
    – Il a pris ça pour un caprice. Pour lui, je vais très vite revenir à de meilleurs sentiments. Comment pourrait-il en être autrement ? Un futur notaire ! Je serais complètement idiote. Irresponsable. Et du coup…– T’as le champ libre avec Ewin.
    
    – Voilà, oui. Sauf que je peux pas le ramener à la maison. Because mes parents.
    
    – Non, mais ici tu peux.
    
    – Même toute la nuit ?
    
    – Même toute la nuit.
    
    – Oui, oh, ben alors là, je peux vous dire que ça va donner.
    
    Ça a effectivement donné. Une orgie de plaisir. De mots doux. De mots cochons. De halètements. De gémissements. De grands coups dans la cloison. De sanglots de bonheur. De râles déchirants. De sanglots éperdument hoquetés.
    
    - Je suis crevée d’une force !
    
    – Ah, ben ça ! On le serait à moins.
    
    – Oui, oh ben, vous êtes pas mal non plus dans votre genre. Vous vous verriez !
    
    – À qui la faute ?
    
    – En attendant, à la machine à café, vu la mine qu’on a tous les deux, elles croient dur comme fer qu’on a passé la nuit ensemble.
    
    – Elles te l’ont dit ?
    
    – Non, mais elles ont fait des tas d’allusions. Ce qui revient au même. Remarquez, c’est quand même vrai, dans un sens, qu’on a passé la nuit ensemble. Parce qu’on entend tout chez vous ...
    ... d’une pièce à l’autre. Vous seriez dans la chambre avec nous que ce serait pas mieux. Tous les épisodes vous pouvez suivre si vous avez envie. De A à Z. Et vous avez forcément envie. Dans ces cas-là, tout le monde a envie. Faut pas se raconter d’histoires. Je me rappelle, moi, quand il venait la rejoindre à l’appart son Stéphane à ma copine Aurore. Que je dormais sur le clic clac. Ben, pareil c’était. Je fermais pas l’œil de la nuit. C’est trop excitant, attends, quand t’en as qui font ça tout près comme ça. Que tu les entends. C’est même mieux que de voir. Parce qu’on peut imaginer. Je m’en privais pas. Et forcément… Pas besoin de vous faire un dessin. Même que des fois j’avais plus d’orgasmes qu’elle rien qu’à les entendre. Vous avez qu’à voir ! Donc tout ça pour dire que c’est pas à une vieille singe comme moi que vous allez apprendre à faire la grimace. Vous restez sûrement pas les deux bras sagement croisés sur la poitrine pendant qu’on s’envoie en l’air, Ewin et moi.
    
    – J’ai jamais prétendu une chose pareille.
    
    – N’importe comment je vous croirais pas ! Avec la tronche que vous avez ! Oh, mais vous pouvez bien vous le faire tant que vous voulez, hein ! C’est sûrement pas moi que ça va déranger. »
    
    Camille et Élodie avaient vu Ewin.
    
    - Comment ça vous l’avez vu ? Où ? Quand ?
    
    – En revenant des courses, hier. Il rentrait chez toi avec ta nouvelle stagiaire, là. Ma remplaçante. Ça peut être que lui. Comment il est beau !
    
    Camille aussi était de cet avis.
    
    – ...
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