D'une terre à une autre - Histoires de Sexe

D'une terre à une autre

... idiote, chérie Aylin…

Si Vanna ne paraissait pas très rassurée au début de l’opération, cela ne l’avait pas empêché de mouiller après un temps.

— Ça m’énerve que tu regardes mon minou…

La couverture sur les épaules, Vanna avait sagement obéi à sa compagne. Les cuisses largement écartées, le corps contre le tronc d’un petit caroubier, la belle métisse ne perdait pas un geste de la rouquine.

— Moi aussi, ma belle… mais je dois faire très attention à ne pas te blesser.

Tout d’abord, Aylin avait enduit le pubis de poils doux de Vanna, d’une pâte épaisse. Une pâte, qu’elle avait expliqué être de l’argile mélangée à de l’eau. Puis les deux femmes avaient patienté un long moment. Il fallait que l’argile soit bien sèche. L’Irlandaise avait préparé de l’eau très chaude, et des linges propres. La métisse était restée à regarder faire sa compagne. Et parfois, à regarder son sexe qui était devenu très humide.

— Je t’ai parlé d’Adila…
— Oui. Elle t’a sauvé la vie. Douce et gentille et noire de peau. Elle était très belle. Tu m’as dit.
— Elle l’est toujours. Je l’espère en tout cas. J’avais appris qu’elle vivait en Italie. Non loin de Rome… Adila était comme tu vas l’être. Elle avait pris cette habitude, et trouvait sa chatte plus agréable à regarder. Et certainement à caresser…
— Tu avais fait l’amour avec elle ?
— Non ma belle.
— Pourquoi ?
— Pour de très bonnes raisons…

Vanna observa les yeux gris qui s’étaient comme voilés. L’ancienne voleuse avait beaucoup ...

... de mal à lui parler de son passé. Comme elle-même avait du mal à exprimer le sien en mots.

— Tu seras comme Adila et moi, toi aussi, alors.
— Oui. Je te fais confiance, ma belle.

La couche d’argile sèche, la rouquine avait utilisé la minuscule lame avec une extrême prudence. De l’eau sur la peau caramel, et encore la lame. Et ainsi de suite. Puis, Vanna s’était installée dans une autre position et sa compagne avait été plus prudente encore. L’acier effilé avait plusieurs fois effleuré l’anus de la belle mulâtresse.

— Tu es très courageuse, ma belle.
— Tu me ferais jamais de choses dangereuses ma rouquine.
— Non. Bien sûr… Et tu es trempée.
— Oui chérie Aylin.

Une fois, Vanna apprêtée au mieux, la grande rousse avait dû céder au petit chantage de la jolie brune. Si elle ne lui mangeait pas son minou sur-le-champ, Vanna, trop excitée pour être efficace, serait incapable de reproduire l’opération sur sa chère et tendre voisine. Et, elle y tenait vraiment beaucoup. Peu après, la jolie métisse avait joui très vite sous la bouche de l’Irlandaise.

Un peu plus tard, Aylin était dans le même état que sa dulcinée. Chacune admirait le travail de l’autre. Leurs pubis brillaient sous la lueur du soleil. Leurs petits minous, comme les nommait la métisse, étaient jolis à regarder. C’était doux et tout lisse. Vanna était totalement conquise, autant de son nouvel état, que de celui de sa chérie.

— Je m’énerve à regarder nos minettes nues… On se mange ensemble. Toutes les ...