D'une terre à une autre - Histoires de Sexe

D'une terre à une autre

... tant il était agréable. Les joueuses savouraient ces instants, et se contenaient pour ne pas céder trop rapidement à une échéance, qui serait certes, libératrice et jouissive, mais qui les priveraient d’une belle excitation.

— On pourra le faire sans mon cadeau aussi…

Vanna avait lâché sa petite phrase en frottant sa minette pleine de son cadeau, à la chatte trempée contre la sienne. Aylin s’étonna alors de ne pas y avoir songé par elle-même, alors qu’elle connaissait cet autre jeu.

— Oui… on le fera…

Il arrivait fréquemment que l’une laisse échapper un léger cri, quand l’autre s’affolait un peu, et venait coller son fruit à celui de l’autre. Si l’aventurière avait connu ces plaisirs, il n’en était rien de la jeune métisse. Ses mouvements de bassin, parfois désordonnés, faisaient souvent gémir la grande rousse.

— Ooh… Vanna… aah… dou… doucement…
— Oh, Coquine Aylin… Oh que c’est bon… Aah…

Le soir venu, Vanna, le regard brillant, avait gentiment bousculé une Aylin consentante. Un long moment, les doigts nerveux de la métisse s’occupèrent à torturer délicatement le sexe mousseux de cyprine qu’ils agaçaient, puis le tout récent cadeau de Vanna, faisait gémir la proie de la jolie métisse.

— C’est bon, hein, ma chérie salope…
— Oui… oh oui… je vais jouir…

Doucement caressée par des doigts, et sodomisée par l’olisbos, un orgasme long et violent fit crier l’aventurière. Un peu plus tard, le nouvel objet de plaisir se posait sur un petit œillet sombre, et ...

... Vanna se mordait les lèvres, tout le temps que son cadeau prenait son joli petit cul. Le corps brun se crispa soudain et des spasmes firent trembler la belle mulâtresse quand elle cria.

— Aaah… mon cul… c’est bon dans mon cul… Aah… il aime ça, mon cul… oui… oh oui… Aah !

Ses doigts pinçaient le gros clitoris turgescent de sa compagne, et l’Irlandaise se laissa aller à sourire, songeant que parfois, sa Dulcinée ne faisait pas vraiment preuve de poésie. Encore que pour cela, il aurait fallu que l’ancienne esclave en ait lue un jour.

— Tierra ! Tierra !

Pedro s’était empressé de hurler, de toute la puissance de sa voix. Un peu à l’Est, les contours d’une terre se profilaient à travers la légère brume qui pesait sur la mer. Une terre basse sur la mer, et quelques reliefs qui se dessinaient avec délicatesse, quand le vent chassait un pan du voile brumeux, de cette matinée froidasse.

Pedro Aguilar, était l’un des survivants de l’équipage de la goélette du capitaine Delmaro. Il suivait son capitaine depuis quelque cinq ans, et encore une fois, il avait vécu une sacrée aventure. Un drame qui avait bien failli, le priver de cette vie aventureuse. Pedro était proche de ses vingt-cinq ans, et avait décidé de rester dans les parages de son patron. Il aimait cette vie de marin, et devait beaucoup à Armando Delmaro. D’une certaine façon, le capitaine lui avait sauvé la vie. Le jeune marin avait toujours eu une excellente vue. Il s’était d’abord servi de cette capacité, pour ...