D'une terre à une autre - Histoires de Sexe

D'une terre à une autre

... étaient pratiquement inséparables, et il avait fallu à la rouquine assez d’ingéniosité, pour trouver des excuses afin d’être seule le plus souvent possible. Vanna, si elle en avait été surprise, n’avait pourtant rien montré de particulier, se contentant d’obéir, comme elle le faisait toujours. La belle rousse avait alors choisi son outil avec soin. Le manche d’un gros marteau de forge avait été soigneusement coupé. Puis, il avait été poncé sur toute sa longueur, avec plus de soins encore, et taillé en arrondis parfaits à ses extrémités. Une bonne dizaine de pouces de long, et un diamètre conséquent, sans être trop épais. Un bel objet, que la rouquine avait travaillé de longs moments. La fabrication d’un petit cadeau. Un travail délicat, effectué loin du regard émeraude de sa trop curieuse compagne, qui avait fini par se douter que sa chérie paraissait être devenue un tantinet cachottière.

— Aah… aah… Aylin… ça vient… ça… aah…

Vanna s’était cambrée plus encore, et ses fesses partaient d’elles-mêmes à la rencontre de ce qui avait été un manche de marteau de forge. L’orgasme secouait encore le corps brun nappé de sueur, que la métisse ondulait toujours de sa jolie croupe sur son petit cadeau.

— Oh, c’est bon… Oh que c’est bon…

Le petit rire de l’Irlandaise fit rougir sa compagne. Aylin le devinait, même s’il lui était impossible de reconnaître de la rougeur sur le visage chocolat.

— Tu pourrais peut-être te montrer généreuse, et partager ton cadeau avec moi… non ...

... ?

Les paroles, énoncées par la voix chaude et grave de la rousse, firent cesser les petits déhanchements de la brune. Vanna, restée à quatre pattes, se retourna vers Aylin. Le regard vert, encore voilé par le plaisir, glissa sur les grands yeux gris.

— Je… Oui, chérie Aylin… tu peux le prendre, oui. Je peux le regarder avant ton cadeau ?

Vanna avait pris l’objet en main, et pour le regarder, elle l’avait regardé. Longtemps, les petits doigts fins et nerveux avaient caressé son cadeau, humidifié de sa mouille, et la jolie métisse avait fini par le tendre à sa compagne avec un charmant sourire timide.

— J’ai envie de te regarder avec mon cadeau… très envie de voir ma salope Aylin… avec mon cadeau dans sa minette !
— Oh… plus tard alors. Je t’ai demandé de le partager. Pour cette fois. Et d’autres fois. Tu pourras également me le prêter de temps à autre.

Vanna laissa passer une moue dubitative, et ses yeux verts se firent interrogateurs.

— Je comprends pas…
— Ah… Tu vas vite comprendre ma belle…

Les deux femmes, les corps en nage s’étaient allongés face à face. Les jambes largement écartées, celles de l’Irlandaise sous les cuisses brunes de Vanna. Les amantes soupiraient, tout en se contorsionnant doucement. Leurs pubis épilés brillaient de sueur, et d’un plaisir qui s’était parfois échappé de leurs fentes devenues béantes. Les extrémités de l’olisbos, délicatement arrondies et douces comme le velours, prenaient leurs sexes détrempés. Un jeu qui s’éternisa, ...