D'une terre à une autre - Histoires de Sexe

D'une terre à une autre

... cette île… finalement… vous l’aurez sauvée, Armando… mais de toute façon, je suis d’accord avec Rom. Personne, ni nous ni Aylin, ne pourrait vous reprocher quoi que ce soit… maintenant ! Allons explorer ce foutu îlot et à Dieu vat !

L’année précédente, la rouquine avait eu une étrange idée. Une nuit, elle l’avait mise en application. Très lentement, précautionneusement, elle avait délicieusement torturé sa belle métisse. L’Irlandaise avait tout d’abord investi la petite grotte de sa compagne, d’un doigt doux. Puis de deux, et de trois longs doigts… Là, Vanna avait joui en gémissant. Puis, la minette de Vanna, une fois détrempée de cyprine, avait été conquise d’une autre façon. Avec des précautions extrêmes, la grande rousse avait pris l’intimité de la petite brune, de sa main. De toute sa main. Et l’ancienne voleuse avait de longues mains. Après un court instant de frayeur très compréhensible, Vanna avait joui sans discontinuer un très long moment. Le lendemain matin, la jolie mulâtresse rendait cette curieuse, mais si excitante politesse, à celle qu’elle chérissait. La rousse, tout comme la brune avant elle, avait subi une jouissance aussi puissante qu’inconnue.

Les deux femmes avaient plusieurs fois échangé d’autres de ces caresses si spéciales. Puis, ces attouchements parfois épuisants pour celle qui les recevait s’étaient espacés. Cela faisait une petite éternité, qu’elles ne s’étaient pas tordues de plaisir, sous ces délicieuses tortures. Il n’y avait pourtant ...

... aucune raison particulière, à la disparition de ces actes intimes, si excitants. En Afrique, dans sa petite caverne, la belle négresse aux doux regards aurait souri et aurait laissé filer un « C’est ainsi… », sans appel. Une manie de la belle Adila, qui avait agacé la voleuse.

Vanna, à quatre pattes sur la grande roche plate, cambrée, et ses jolies fesses couleur caramel tendues vers Aylin, gémissait sans discontinuer. Jusqu’au dernier moment, l’Irlandaise avait interdit à la métisse de regarder ce qu’elle subissait. D’ailleurs, Vanna n’avait toujours rien vu, même si maintenant, elle avait une idée plus précise de son cadeau.

Églantine Louviers, belle Parisienne, libre d’esprit et intellectuelle, possédait une petite collection privée. Quelques olisbos de diverses formes, et de tailles variées. De jolis objets, fabriqués en bois précieux, en marbre d’Italie, ou en onyx. C’était Églantine qui, la première, avait ouvert l’Irlandaise à de nouveaux plaisirs. Ce petit souvenir intime était revenu à la mémoire de la naufragée rousse, et elle s’était décidée à tenter une nouvelle expérience, pour le plaisir de sa chère Vanna. Ce serait un cadeau certes étrange, mais très certainement apprécié par sa jeune compagne, toujours très curieuse de plaisirs nouveaux.

Il avait fallu des jours et des jours à l’Irlandaise, pour fabriquer le cadeau de sa Dulcinée. D’abord, parce qu’il lui fallait déployer des trésors de patience et de ruses, pour éloigner sa compagne. Vanna et Aylin ...