1. Le fantôme de mon cœur


    Datte: 30/06/2019, Catégories: f, fh, Oral pénétratio, fsodo, jeu, attache, fouetfesse, délire, merveilleu, fantastiq, amourpass, Auteur: Someone Else, Source: Revebebe

    ... tape.
    
    — On peut savoir ce que vous bricolez, Jennifer ?
    — Je crois que vous vous en doutez. Cela ne me plaît sans doute pas plus qu’à vous, mais je pense que vous pouvez comprendre que j’aie envie de vérifier…
    — Je comprends… D’ailleurs, tout à fait entre nous, si nous inversions les rôles, je crois que j’aurais fait de même.
    
    Libérer un fantôme, cela peut paraître une bonne idée, surtout lorsqu’il s’agit d’un amant du calibre de Mac Hillian. Seulement, la littérature et le cinéma sont pleins de braves gens qui, voulant délivrer une entité quelconque eta priori sympathique, ont ouvert la porte de notre monde à des démons.
    
    Certes, tout cela n’est que le fruit d’une imagination débordante ; mais les fantômes n’existent pas, n’est-ce pas ?
    
    À défaut de trouver un spécialiste sérieux de l’ésotérisme ou du paranormal, ma seule solution pour tenter d’en savoir plus est de me rapprocher d’un professionnel des langues anciennes.
    
    Par chance, le professeur Guardian est de ceux-là ; il officie à l’université du coin et a accepté de me recevoir en urgence en fin d’après-midi. D’après sa secrétaire, c’est exceptionnel.
    
    — Dites-moi, Jennifer, vous y allez avec votre voiture ?
    — Oui, bien sûr… Pourquoi ?
    — Parce que dans ce cas, j’aimerais vous montrer quelque chose.
    — Quoi ? Encore ?
    — Oui, encore. Venez avec moi, vous allez comprendre.
    
    Une fois de plus, il m’entraîne par la main et m’emmène dans ce qui doit être l’un des endroits les plus sombres du château, à ...
    ... hauteur des douves. Je flaire le mauvais coup ; là encore, le cinéma a marqué les esprits.
    
    — Mac Hillian, je n’aime pas trop cet endroit.
    — Je sais, mais vous avez ma parole que rien de désagréable ne vous arrivera. Je me répète : vous êtes ma seule porte de sortie ; c’est d’ailleurs pour cela que je vous ai emmenée ici. Tiens, d’ailleurs, nous sommes arrivés. Là, par terre, dans la marmite.
    
    Là, à mes pieds, il y a effectivement une sorte d’énorme et antique gamelle en fonte. J’en soulève prudemment le couvercle, et ce que j’y découvre me cloue sur place. De l’or, des centaines de pièces d’or, qui brillent dans le noir sous la lumière crue de ma torche…
    
    — C’est une partie du trésor du château. Prenez-en autant que vous voulez, et achetez-vous une autre voiture…
    
    Mon sang ne fait qu’un tour.
    
    — Écoutez bien, Mac Hillian : oui, vous m’avez baisée encore et encore. Oui, vous m’avez fait connaître une nouvelle forme de plaisir. Oui, pour vous plaire, je me balade le cul à l’air et les seins libres. Mais ça ne fait pas de moi votre pute ! Gardez votre pognon et trouvez-vous une autre élue ! Je ne suis pas des filles que l’on achète !
    
    Déjà, j’ai tourné les talons, hors de moi. Il me rattrape par le bras.
    
    — Jennifer, je vous en supplie, écoutez-moi !
    — Vous êtes un dégueulasse, Mac Hillian. Foutez-moi la paix.
    — Laissez-moi vous expliquer, je vous en supplie. Écoutez-moi, vous vous méprenez.
    
    Pas facile à dire, mais je trouve que le ton de sa voix semble trahir ...
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