1. Le fantôme de mon cœur


    Datte: 30/06/2019, Catégories: f, fh, Oral pénétratio, fsodo, jeu, attache, fouetfesse, délire, merveilleu, fantastiq, amourpass, Auteur: Someone Else, Source: Revebebe

    ... Fermez les yeux, Jennifer, et essayez de recommencer.
    
    Au point où l’on en est, je n’en suis plus à une énormité près… Je ferme donc les paupières et lance ma main vers l’endroit où il est censé être. Ce n’est pas vrai ! Son kilt est là, sous mes doigts, je sens le moindre détail du grain de la laine. J’arrive au niveau du genou, et parviens à atteindre sa peau. Elle est douce et, pour la première fois, je ressens la chaleur de son corps. J’ouvre les yeux, mais mes doigts ne rencontrent plus rien que la douceur relative du dessus de lit.
    
    — À chaque fois que vous rouvrirez vos yeux, je disparaîtrai et vous n’aurez plus de contact avec moi. Maintenant, sachez simplement que cela fait quatre cents ans que j’avais oublié cette sensation. Votre main est douce…
    
    Alors, autant par curiosité que par jeu, je retourne dans l’obscurité choisie, et il réapparaît sous la pulpe de mes doigts. Cette fois, je sais exactement ce que j’ai envie de faire ; je glisse le long de sa jambe, réussis à me faufiler sous la laine épaisse pour remonter le long de sa cuisse.
    
    — Je ne sais pas si ce que vous êtes en train de faire est une bonne idée, Jennifer.
    — Ah bon ? Pourquoi ?
    — Parce que je vous rappelle que tout à l’heure, je vous ai giflée, et vous devriez me détester.
    
    Je ne sais pas ce qui me passe par la tête, mais je m’entends répondre :
    
    — Mais je vous déteste toujours, Mac Hillian. Cela n’empêche que je ferais n’importe quoi pour que vous ne partiez pas.
    
    Même si, une fois ...
    ... encore, je ne le vois pas, je suis persuadée qu’il en reste bouche bée. Et en réalité, moi aussi ; tout cela ne me ressemble pas.
    
    — Ce n’est pas possible… Vous seriez à l’image d’Either ?
    — Je ne sais pas comment était votre épouse. Je ne peux donc pas vous répondre.
    
    Il se tait pendant quelques secondes, secondes qui me semblent une éternité.
    
    — Jennifer, je voudrais m’excuser d’avance pour ce qui va se passer. Sachez que cela n’a rien de personnel, mais il faut que je sache.
    — Ah bon ? Qu’y a-t-il de si terrible ?
    — Vous allez comprendre. Mettez-vous debout, s’il vous plaît ; donnez-moi la main et, encore une fois, veuillez m’excuser.
    
    Je sens son énorme paluche se déposer dans ma menotte. Comme à l’habitude – si l’on peut parler ainsi puisque cela ne fait qu’une bonne heure que je l’ai rencontré – sa poigne est à la fois tendre et ferme.
    
    — Je vous demande pardon par avance…
    
    Là-dessus, il me décoche une gifle magistrale qui manque de me décrocher la tête, suivie de sa consœur sur l’autre joue, presque aussi violente. À moitié sonnée, des larmes plein les yeux, je suis à deux doigts de m’écrouler lorsque deux bras puissants me rattrapent. Il me serre contre lui, et sa tendresse semble au moins aussi intense que la claque que je viens de recevoir.
    
    — Je… Je… Je vous demande pardon, mais il fallait que je sache.
    
    Je devrais crier, hurler, le cogner, mais il n’en est rien. Je suis bien dans ses bras…
    
    Mieux même, sa main glisse le long de mon dos, descend ...
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