1. La vie de château


    Datte: 27/06/2019, Catégories: fh, hplusag, jeunes, extracon, campagne, fête, soubrette, cérébral, Oral confession, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... sensation d’être remplie par un homme était si excitante, et j’accompagne des reins ses ruades effrénées. Il accélère encore, se tend, se crispe et m’inonde de sa crémeuse liqueur en provoquant en moi un nouvel orgasme.
    
    Après avoir repris nos souffles et m’être plus ou moins rhabillée, nous reprenons la longue allée qui mène au manoir ; pour ne pas nous trahir, il me dépose à une centaine de mètres de l’entrée de service. De peur de le souiller, je n’ai pas remis mon shorty ; et d’une démarche de canard – du fait des nos plaisirs qui s’écoulent de moi – je rejoins ma chambre le plus silencieusement possible. Après m’être soigneusement nettoyée, je rejoins mon petit lit, les sens enfin comblés.
    
    Au moment où Morphée va m’emporter dans ses bras, un léger grattement se fait entendre à ma porte. Inquiète, je me lève pour l’ouvrir, et découvre mon jeune amant qui s’introduit prestement dans ma chambre. Je lui murmure :
    
    — On ne devrait pas… ici…
    
    Ignorant mon propos, il me pousse vers mon lit, m’y culbute, me dévêt, arrache ses vêtements et je sens contre mon ventre son désir exacerbé comme si nous n’avions rien fait avant. Quelle fougue !
    
    Il me prend, me reprend, malgré le lit étroit. Mon corps, si longtemps privé de ces plaisirs de chair, répond spontanément à tous ses attouchements. Je suis une monture qui se cabre sous les lascives manœuvres d’un cavalier fougueux. Lorsque son plaisir vient et déclenche le mien, je dois le bâillonner, de peur qu’il ne réveille ...
    ... mes collègues de l’étage. Nuit trop courte certes pour moi, mais nuit remplie de torrides étreintes…
    
    Il fait jour, je n’ai pratiquement pas dormi. Louise cogne à ma porte ces trois coups matinaux qui annoncent le début d’une journée laborieuse. Fourbue, je me lève ; je suis endolorie des assauts répétés de mon jeune compagnon. Je le regarde : il dort sur le dos, avec son beau profil. Son sexe rassasié et flétri repose, tel un bijou, sur ses bourses gonflées. Un brusque éclair me traverse la tête : la cicatrice à l’aine a étrangement disparu ! La vérité m’assaille ; j’ai beau la repousser, je réalise, marrie, que je me suis donnée à chacun des jumeaux ! J’en reste atterrée.
    
    Je reprends mes esprits, le secoue, le réveille :
    
    — Jérôme… euh… Christian ? Il te faut t’en aller !
    
    Il se lève à contrecœur, ramasse en maugréant ses habits éparpillés dans la chambre, et telle une ombre disparaît de la chambre où nous avons péché.
    
    Tel un zombie, je retrouve Louise à la cuisine pour préparer le petit déjeuner. Le regard sévère avec lequel elle me dévisage est plus lourd de reproches qu’une réprimande orale qu’elle ne me fait d’ailleurs pas. J’ai l’impression qu’elle lit en moi comme dans un livre ouvert. Durant la matinée, nous n’échangeons qu’un minimum de mots. Mademoiselle Charlotte se moque devant sa mère de ma mine de papier mâché que mon maquillage, pourtant plus appuyé que d’habitude, n’arrive pas à cacher. Les jumeaux, eux, n’apparaissent que vers midi pour leur petit ...
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