Le masque d'Amazonie ou les fantasmes d'un nouveau gay. (1)
Datte: 23/06/2019,
Catégories:
Gay
Auteur: yannlakeu, Source: Xstory
... case éclairée par des troches
— Le sorcier va venir.
Il vint. Il portait un drôle de masque.
Alé traduisit.
— Le masque, dès que tu le porteras, exaucera tous tes fantasmes avant de te ramener dans le monde d’ici. Mais d’abord, il faut que tu t’ouvres aux hommes. La première fois que tu porteras ce masque, je vais invoquer les esprits et ils feront de toi l’homme de l’homme. Ensuit,e tu garderas le masque pour qu’il te porte toujours dans les pays du plaisir.
— Comme nous, autour de notre cou.
— Quoi ?
— Ce pendentif, c’est le masque. Quand on ne l’utilise pas, il rétrécit et se garde autour du cou.
— Vous vous croyez au plus "grand cabaret" ? Vous êtes dingues les gars, dis-je en riant. Je veux bien que ta bite rétrécisse... mais un masque !
Puis on alluma quelques torches supplémentaires.
Au sol, un rectangle de la taille d’un homme était couvert de feuilles, de fleurs et de mousses. A deux des angles de cette couche improvisée, en largeur, deux énormes phallus en roche sombre et polie luisaient sous les reflets des flambeaux.
— Tu es toujours d’accord ? demanda Juan.
— C’est ridicule vot’ truc... mais bon, va pour le folklore.
— Alors, déshabille-toi et avance dans le rectangle.
J’enlevai mon T-shirt et mon short.
— Vous faites quoi vous ? demandai-je à mes deux camarades qui se dénudaient aussi.
— On se prépare... dans quelques minutes, tu auras tellement envie de nos bites !
— Ben voyons !
— Enlève aussi ton ...
... slip.
— Putain ! Grave les mecs ! Je n’oserai même pas raconter ça !
Je le fis quand même en étant persuadé qu’il s’agissait d’une sorte de bizutage. Une fois entièrement nu, j’avançais au centre du rectangle moelleux et qui sentait fort bon.
Il ne se passa évidemment rien.
Le sorcier se mit à danser tout autour de moi en chantant de trucs incompréhensibles. Il était maigre et sec, la peau toute fripée sur tout son corps de vieux, quasi centenaire, pensai-je vu comment il était décati, mais il était extraordinairement agile.
Il jetait le masque en l’air, le rattrapait, le rejetait. Il faisait chaud et humide. Dehors, des bruits de tambours résonnaient.
Tout à coup, après une pirouette sur lui-même, une sorte de triple axel, le sorcier retomba pile devant moi entre les deux zobs de pierre. Il allongea le masque vers moi à bouts de bras. Puis il murmura quelque chose. Alé et Juanito s’approchèrent, l’un éclairant la scène, l’autre défaisant d’un coup de couteau la ficelle qui maintenait le pagne du vieil homme autour de sa taille.
Une queue énorme dansait devant moi.
— Putain la teub ! dis-je !
Sans que le mec bouge, mais alors qu’il parlait, la bite bougeait de quelques centimètres, de haut en bas, de droite à gauche, elle se balançait dure et majestueuse avec la même dextérité qu’un bras battant insensiblement la mesure d’une invisible partition. Comme je penchai un peu la tête pour voir ce spectacle, Alé approcha la torche et je pus voir une paire de ...