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La mère de Jean (8)
Datte: 22/06/2019, Catégories: Divers, Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... lieux. Guy était dans ses petits souliers. Il avait desservi la table, et maintenant un torchon dans la main, il essuyait la vaisselle que la rousse déposait sur l’égouttoir après l’avoir lavée et rincée. Intérieurement la femme rigolait de le voir si prompt à se racheter. Il se taisait, elle aussi et de ce fait l’ambiance restait étrangement tendue. Elle venait de finir quand il fit tomber une fourchette sur le carrelage. Il était rouge de confusion et la mère de Jean fronçait les sourcils. — Je… je ne sais pas ce qui m’arrive. Je suis maladroit depuis… — Oui ? Depuis quand ? Depuis que vous rendez visite aux dames la nuit, nu comme un ver ? Depuis que vous devenez somnambule à la demande ? Depuis quand ? Allons expliquez-vous ? — C’est… c’est-à-dire que… je, vous me faites flipper. — Ah bon ? En voilà une de drôle d’idée. Avez-vous dit à mon fils comment vous aviez atterri dans mon lit cette nuit-là ? Vous lui avez expliqué également pourquoi vous étiez venu cette nuit dans ma chambre à nouveau, sans rien sur le dos, la queue à l’air ? — Non… bien sûr que non ! — Vous croyez qu’il apprécierait de savoir que son ami tente de venir baiser sa mère ? À votre avis ? Qu’est-ce qu’il en penserait ? — Je… j’avoue que je n’en sais rien du tout. Mais vous… est-ce vrai que vous avez passé un moment avec Léo ? — C’est lui qui vous a raconté cela ? Précisément ? Parce que je peux vous assurer que personne de mon entourage ne s’intéressera plus à vous si je ...
... parle de la manière dont vous êtes arrivé au milieu de ma chambre. Vous devriez avoir honte ! Ce n’est pas comme cela qu’on se comporte chez des personnes qui vous reçoivent. — oooOOooo — Arrivée chez elle, Lucie avait fait monter le garçon au grenier. Il en était redescendu avec sur les bras une malle si lourde que ceux-ci en avaient les muscles noués. Elle suivait dans les escaliers, en bavardant, mais ne montrait aucun signe de compassion. Il ahanait avec son fardeau et elle l’avait fait déposer ce coffre clos au garage, tout au bout de la maison. La sueur perlait sur le front du jeune homme. Dehors la température était encore en ce début d’après-midi négative. Le mercure ne remonterait pas avant un bout de temps. Une fois sa cargaison amenée à destination, Jean suivi Lucie qui souriait. — Viens ! Tu vas prendre froid. Attends, je vais te sécher les cheveux, regarde-moi ça comme tu transpires. Viens là que je te frictionne un peu ta belle tignasse. Jean était tout proche de cette femme qui sentait bon. Un parfum qui l’émouvait et sans trop savoir pourquoi, Lucie l’attirait. La serviette sur sa caboche allait et venait, se faisant bien plus douce. Puis elle se frotta contre lui. Bizarrement une main sur sa nuque s’était mise en mouvement et elle arrivait à hauteur de ses reins. — Tu es un beau garçon. Un homme déjà… tu as déjà pris une femme ? — … prit une femme ? — Je veux dire tu as déjà fait l’amour avec une femme ? À moins que tu ne préfères les hommes ...