1. La mère de Jean (8)


    Datte: 22/06/2019, Catégories: Divers, Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... faire ça avec… sa génitrice. On lui donnerait le Bon Dieu sans confession à ce petit… trou du cul ! Alors c’est décidé… je m’occupe de son cas dès ce soir. Reste son pote… il devra rester ici avec toi, tu crois que tu sauras le garder à la maison près de toi…
    
    — Oui… enfin, je pense que oui.
    
    — Alors tu ne sais pas, je m’invite à votre déjeuner. Plus on est de fous plus on rit, hein !
    
    — Ça marche, d’accord. Va au salon, voir la télé.
    
    — Non je vais te donner un coup de main. Tu as décidé de cuisiner quoi ?
    
    — Oh ! Seulement des steaks et des frites. Plus une salade verte.
    
    — Des vraies frites avec de vraies patates ? Humm ! Je les épluche si tu veux me donner le matériel.
    
    Toutes les deux étaient franchement hilares. C’était rigolards et amusés que les deux gaillards retrouvèrent Adèle est son amie Lucie. Jean de suite avait les yeux qui brillaient. Il n’allait pas être difficile à convaincre, de cela la brune en était déjà certaine. Son pote lui, s’intéressait plus à la mère de Jean et seule sans doute, Adèle ne s’en rendait pas compte. À moins qu’elle ne fasse la sourde oreille à cet appel si peu voilé. Et le repas se passa dans une sorte de magique ambiance, alimentée par les bons mots de Lucie.
    
    Elle était époustouflante. Ses yeux, papillons qui virevoltaient, sautant d’un garçon à l’autre avec une sorte de frénésie, entouraient les deux jeunes hommes de leurs clignements de paupières exagérés. Et elle captivait l’attention de tous par des histoires plus ...
    ... ou moins cochonnes. Les deux mecs bavaient littéralement devant elle. Adèle admirait l’exercice de haute voltige de son amie. Elle savait y faire, pas de doute là-dessus.
    
    — Jean, tu m’as l’air bien costaud… tu auras bien cinq minutes à accorder à une pauvre femme seule, après le déjeuner ?
    
    — Pour quoi faire ?
    
    — Je voudrais descendre une vieille malle de mon grenier, mais elle est trop lourde pour mes frêles muscles. Alors après le café, si tu veux bien, nous irons chez moi et tu me donneras un coup de main
    
    — Moi aussi, je peux vous accompagner si vous voulez… Lucie.
    
    — Toi Guy ? Non toi, tu vas aider Adèle à faire la vaisselle ! Il faut bien aussi penser à notre hôtesse. Ça te va comme cela ? Et ce soir… nous pourrions tous les quatre aller au cinéma. Le film « Bienvenue chez le ch’tis » est à l’affiche en ville. Ça convient à tout le monde ? À toi aussi Adèle. À moins que tu ne préfères que j’embarque notre Guy et que ton fils te donne la main pour les tâches domestiques ?
    
    — Non ! Non Lucie, emmène Jean. Au moins, il saura où habite ma nouvelle copine. Parce que quand je lui dis que je vais chez toi, il ne visualise pas encore bien l’endroit.
    
    — Bon et bien… puisque tout le monde est d’accord… chef un café… Allez les garçons… avec moi. Chef un p’tit verre on a soif…
    
    Un joyeux brouhaha accompagnait cette fin de repas au demeurant fort agréable. Puis après le café que tous sauf Adèle prirent, la belle Lucie partit en compagnie du fils de la maitresse des ...
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